« Tout s’est déroulé comme prévu », affirment les services de la Préfecture maritime de l’Atlantique, soulagés. Ce jeudi 21 mars, cette dernière a organisé, en lien avec la préfecture du Finistère, un exercice de sauvetage maritime intitulé « Cormoran 2024 » dans la rade de Brest.
Le scénario était simple : le Fromveur II, un navire de la compagnie maritime Pen ar Bed, qui assure les liaisons vers les îles de la mer d’Iroise (Ouessant et Molène en l’occurrence), s’est retrouvé en avarie : le moteur est tombé en panne. s’enflamme, près de la pointe de Roscanvel (presqu’île de Crozon), en pleine rade de Brest. Un « Mayday » (SOS) est envoyé au Cross Corsen, le vigie de l’océan : il y a des blessés graves, d’autres moins… il faut les évacuer en urgence mais aussi les quelque 150 passagers… avec un radeau. survie à haute capacité.
« Réalisé annuellement, ce type d’exercice vise à tester l’interface terre/mer, à mettre en œuvre toute la chaîne de sauvetage en mer tout en armant le centre de crise de la Préfecture Maritime et le centre opérationnel départemental en préfecture, précise Prémar.
Ce type d’exercice, courant et réalisé deux fois par an, est généralement réalisé dans des secteurs moins formés ou moins équipés – et donc rarement à Brest. « L’année dernière, c’était La Rochelle et un territoire situé dans le bassin d’Arcachon. Son objectif est de « tester l’interface terre/mer, de mettre en œuvre toute la chaîne de sauvetage en mer tout en armant le centre de crise de la préfecture maritime et le centre opérationnel départemental de la préfecture. »
L’exercice d’envergure de ce jeudi était également un exercice préparatoire aux fêtes maritimes de Brest (12 au 17 juillet), le grand rendez-vous des vieux gréements, et était destiné à valider les points d’évacuation en cas de sinistre. réel » et de mettre en œuvre toute la chaîne de secours dans la rade de Brest. Les fêtes maritimes Brest 2024, les plus importantes de France, avec l’Armada de Rouen organisée en juin 2023, attirent entre 600 000 et un million de personnes sur une semaine complète tous les quatre ans. Les précédentes avaient été annulées en 2020 pour cause de Covid.
Le rôle de plastron a été joué par des élèves du lycée maritime du Guilvinec invités à jouer les passagers et éventuels blessés – les autres passagers ont été joués par le personnel de la compagnie maritime Pen ar Bed. Cet exercice a mobilisé médecins et infirmiers du SAMU 29 et du service de santé des armées, des personnels de la compagnie des marins-pompiers de Brest et du SDIS 29 chargés de prendre en charge les blessés à bord.
Des moyens maritimes et aériens très importants ont été déployés pour procéder à l’installation du personnel et du matériel puis à l’évacuation des passagers : plusieurs vedettes de la SNSM, deux vedettes d’Intervention Portuaire (VIR) de la compagnie des marins pompiers de Brest, deux semi-rigides du SDIS. 29, un hélicoptère de la Sécurité Civile et un hélicoptère H160 de la Marine Nationale, la vedette de surveillance maritime côtière (VCSM) de la gendarmerie maritime de l’Aber Wrac’h.
Au total, 250 personnes ont participé à cet exercice colossal. Un exercice qui a permis avec succès de « tester réellement la procédure de débarquement d’urgence sur tout type de bateau, et avec un grand nombre de passagers ». Même si ce type d’accident ne s’est heureusement jamais produit lors des fêtes maritimes de Brest…