La collecte de dons en porte-à-porte provoque un tollé à Gibloux

La collecte de dons en porte-à-porte provoque un tollé à Gibloux
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Une action menée mardi par la Fondation suisse d’action contre les mines a suscité mardi de nombreux appels à la police. L’organisation humanitaire prend l’affaire au sérieux.

L’action de mardi a également suscité de nombreux appels auprès de l’administration communale du Gibloux. © Charly Rappo

L’action de mardi a également suscité de nombreux appels auprès de l’administration communale du Gibloux. © Charly Rappo

Publié le 20/03/2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

Une collecte de dons en porte-à-porte réalisée mardi par la Fondation suisse d’action contre les mines (FSD) a eu un effet explosif. Pas moins de sept patrouilles de police ont été dépêchées sur la localité en réponse aux nombreux appels de citoyens inquiets de voir ces rabatteurs conduire des voitures immatriculées en France et affirmant, selon certains lanceurs d’alerte, avoir été mandatés par la municipalité.

Face à l’ampleur de l’incident, le Conseil municipal a publié un communiqué déplorant les méthodes « totalement inadéquates » utilisées par l’ONG humanitaire genevoise spécialisée dans la destruction des mines antipersonnel et des munitions non explosées. « Un simple mail à la municipalité aurait évité qu’une telle situation ne se produise. Nous aurions alors pu signaler cette collecte de dons au bulletin municipal», note le syndic Julien Gremaud.

« Les équipes porte-à-porte suivent des procédures claires »
Alexandra Brutsch

Contacté, le FSD assure prendre ces critiques au sérieux. « Les équipes de porte-à-porte suivent des procédures claires et des normes éthiques strictes lorsqu’elles interagissent avec le public. Indiquer que la campagne FSD est menée dans le cadre d’une collecte communale constituerait un manquement grave à ces règles et aurait des conséquences immédiates», assure sa porte-parole Alexandra Brutsch. L’enquête immédiatement lancée n’a toutefois pas confirmé que de telles déclarations auraient été faites, ajoute-t-elle.

« Nous réfléchissons à mettre en place un système d’alerte des communes avant nos visites, même si cela représente un investissement de temps considérable et n’est pas imposé par la loi, afin de rassurer le public et les autorités locales, dont la confiance nous est précieuse. » ajoute le porte-parole du FSD. “Il est très important pour nous de comprendre l’origine de cette confusion et nous serions heureux de rencontrer des personnes qui ont vécu des expériences négatives, accompagnées du syndic.”

 
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