La troupe de danseurs tahitiens de Pamiers représentera l’Ariège à Toulouse

La troupe de danseurs tahitiens de Pamiers représentera l’Ariège à Toulouse
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l’essentiel
La toute jeune association tahitienne Anoe-Noe, fondée il y a trois ans, compte une troupe de douze danseurs. En juillet prochain, ils participeront au Heiva à Toulouse, un événement majeur de la culture polynésienne. Ils représenteront Pamiers, et l’Ariège : c’est la seule troupe de danseurs tahitiens du département.

“Beaucoup de pression, non… Une bonne pression : on a hâte de monter sur scène pour le Heiva”, s’exclame Rahea Yuen, fondatrice et présidente de l’association Anoe-noe, créée il y a trois ans pour “partager et promouvoir la culture polynésienne”. à Pamiers et ses environs. La rencontre est fixée en juillet prochain, à l’Union. « C’est le grand rendez-vous des écoles de danse et des troupes tahitiennes d’Occitanie. Remarquable cette année. C’est un rendez-vous important de la culture polynésienne, qui n’a lieu habituellement qu’à Tahiti et à Paris », explique-t-elle.
Chaque dimanche, la troupe de danseurs de l’association, récemment constituée et composée de douze danseurs, parfois venus de loin, se réunit au gymnase du collège Rambaud, pour répéter le spectacle qui sera présenté à Toulouse, sous la direction du chef de groupe, Vanina Periitahi.

Danse lente et fluide, l’aoarima est l’une des danses tahitiennes les plus attractives.
DDM-LG

Un spectacle en dix scènes

Au total, ce spectacle comprend dix scènes, principalement des danses, pour explorer ce qui constitue la culture polynésienne. « Toute l’identité de la Polynésie », résume Rahea Yuen. « Nous allons parler de l’accueil des visiteurs, des colliers de fleurs, de la plage et de la mer, de la fête. Donner la possibilité aux gens de se rendre à Tahiti, à 22 000 kilomètres de Pamiers. Dans ces danses, l’aparima joue un rôle important. Ce sont des danses lentes et fluides, qui évoquent les émotions et les moments du quotidien. « Les gestes nous permettent de dire ce que signifie la danse », note Vanina Periitahi. L’o’te’a est également présente : cette danse si reconnaissable se distingue par les mouvements très rapides du bassin, sur des rythmes donnés par les percussions. « Ces mouvements sont à la base de la danse tahitienne, poursuit Vanina Perritahi. « Ils sont plus ou moins rapides. Mais c’est la base. Tout commence à partir de là.

La troupe, composée de douze danseurs expérimentés, a été constituée il y a deux semaines.
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Tradition et touche personnelle

La chorégraphe de la troupe, pour diriger ses danseurs, s’appuie avant tout sur la tradition. « Nous respectons les traces de nos ancêtres », explique-t-elle. La danse polynésienne fut longtemps interdite. On redécouvre son histoire, mais j’y ajoute aussi une touche personnelle.
A Toulouse, l’association va vivre un moment très important de sa toute jeune existence. D’ici là, elle entend continuer à se faire connaître, en multipliant les initiatives. « Petit à petit, on commence à faire parler de nous », constate Rahea Yuen. Les danseurs de l’association se sont produits lors de la Fête de la Noisette, lors de petites manifestations à Pamiers… Et même lors des mi-temps des matchs de basket du club Apamean.

Une masterclass le 30 mars

Une masterclass « Ori Tahiti » est programmée par l’association Anoe-noe, le 30 mars, à 14h (tarif, 19 € par personne, 8 € pour les membres de l’association, à partir de 16 ans). La masterclass comprend l’apprentissage des pas de base, le suivi des chorégraphies (O’t’ea et Aparima) et l’écriture de la danse. Informations : https://amicales-anoe-noe.assoconnect.com/collect/description/408776-y-master-class-ori-tahiti

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