Mieux vaut tard que jamais. Après une annulation en janvier dernier, en raison d’un remaniement ministériel, le conseil d’administration du Groupement d’intérêt public (GIP) Mobilités s’est tenu ce jeudi 14 mars au dépôt RTM de la Rose (13e) a Marseille. Tout un symbole puisqu’il est ici, en 1977que le métro a été inauguré.
Sabrina Agresti-Roubache a présidé le GIP Mobilité
La secrétaire d’État chargée de la Ville, de la Citoyenneté et du bon fonctionnement du plan Marseille en Grand, Sabrina Agresti-Roubache, a été accueillie, entre autres, par Martine Vassal, présidente du GIP mobilités et d’Aix-Métropole Marseille-Provence. , et le maire de Marseille, Benoît Payan. Le ministre délégué chargé des Transports, Patrice Vergriete, était également présent mais par visioconférence.
Vers un GIP mobilité tous les 3 mois
Ce conseil d’administration intervient 18 mois après le précédent. Le GIP Mobilité, lancé en janvier 2022, a pour objectif de rassembler l’État, la Métropole et tous les acteurs concernés par la mobilité pour organiser le progrès des 15 projets de transport inclus dans le plan Marseille en Grand. Ils sont financés grâce à 256 millions d’euros de subventions et 744 millions d’euros de remboursement anticipésur un coût total de près de 2 milliards d’investissements.
” Un GIP tous les 18 mois n’était pas possible. Le président a demandé pour qu’on puisse le faire tous les trois mois », précise Benoît Payan. ” Trois mois c’est bien », raconte Sabrina Agresti-Roubache. Cela permet un « suivi intuitif et précis de ce qui se passe. Nous devons permettre à nos enfants d’avoir ce dont nous avons été privés en termes de transports en commun », poursuit-elle.
La demande du maire de Marseille est claire : sur les sujets de désenclavement » nous devons aller encore plus vite. Il faut accélérer et accroître la mobilité dans la ville de Marseille. La Métropole y travaille “, il explique. Martine Vassal est d’accord et rappelle que sa priorité reste le transport.
7 projets de mobilité livrés en 2024-2025 à Aix-Marseille Provence
“ Tout le monde est unanime, la Métropole a accéléré, elle tourne à plein régime. Elle a mis les transports sur les rails, on a suivi les instructions du Président de la République », se félicite Martine Vassal. Et pour cause, sur les 15 projets, tous sont engagés, annonce le président. Parmi eux, un a déjà été partiellement livré : PEM de Saint Antoine pour un montant de 6 millions d’euros et six seront partiellement ou totalement livrés entre 2024 et 2025.
Ces six projets sont :
- La mise en circulation des premières rames du nouveau métro automatique de Marseille (Neomma) pour un montant de 553 millions d’euros
- La mise en service des extensions Nord et Sud du tramway phase 1 pour un montant de 320 millions d’euros
- Mise en service de la ligne périphérique BHNS B4 reliant Capitaine Gèze à La Fourragère pour un montant de 31 millions d’euros
- La mise en service du Val’tram entre Aubagne et Bouilladisse pour un montant de 180 millions d’euros
- La mise en service du Chronobus entre Aubagne et Gémenos pour un montant de 35 millions d’euros
- La mise en service du Zénibus prolongé entre Plan de Campagne et la ZAC des Californies à Marignane pour un montant de 20 millions d’euros.
8 projets de mobilité livrés d’ici 2030 à Aix-Marseille Provence
Les huit autres devrait avoir des mises en service échelonnées d’ici 2030 comprenant :
- Tramway Nord-Sud phase 2, pour un montant de 453 millions d’euros
- Tramway Blancarde – place du 4 septembre, pour un montant de 76 millions d’euros
- Tramway Saint Charles Belle-de-Mai, pour un montant de 152 millions d’euros
- BHNS Martigues Port-de-Bouc, pour un montant de 17 millions d’euros
- Extension du BRT Aixpress jusqu’à Malacrida, pour un montant de 18 millions d’euros
- PEM de Frais Vallon pour un montant de 21 millions d’euros
- PEM de Saint André pour un montant de 10 millions d’euros
- PEM de Plan-de-Campagne pour un montant de 14 millions d’euros.
De nouvelles ambitions métropolitaines en matière de transports ?
Les progrès sont soulignés par toutes les parties prenantes. Mais Martine Vassal veut aller encore plus loin et élargir ses ambitions au-delà des 15 projets prioritaires du plan Marseille en Grand. « Nous devons travailler sur l’avenir », affirme-t-elle fièrement.
Ce GIP Mobilités était l’occasion idéale de révéler de nouvelles ambitions métropolitaines. La Ville en a pris note sur-le-champ et se réserve le temps d’étudier avant de prendre une décision. La Métropole annonce, de son côté, que plusieurs projets sont à l’étude.
- Le prolongement du tramway T1 « Noailles – les caillols » vers Valentin
- Le prolongement du tramway de la Blancarde vers les plages via la Place Ferrié, le Prado 2 et l’Escale Borély
- L’extension du tramway T3 à Saint-Antoine
- Le prolongement du tramway Belle de Mai vers Saint-Jérôme
- Le prolongement du métro Dromel aux quartiers sud et est
- La création d’un BRT vers les pôles d’activités d’Aix-en-Provence
