ce qu’il faut retenir du discours d’Emmanuel Macron

ce qu’il faut retenir du discours d’Emmanuel Macron
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Interviewé à 20 heures TF1 Et France 2Emmanuel Macron s’est expliqué devant les Français sur les enjeux de soutien à l’Ukraine, ce jeudi 14 mars 2024. Le chef de l’Etat a répondu aux questions de Gilles Bouleau et d’Anne-Sophie Lapix, dans un entretien diffusé en direct sur les deux chaînes.

Une prise de parole attendue après la polémique suscitée par ses propos ces dernières semaines. Voici ce qu’il faut retenir des déclarations du président de la République.

« La Russie ne doit pas gagner »

Dès le début de l’entretien, Emmanuel s’est exprimé sur la question de l’envoi éventuel de troupes terrestres en Ukraine. “Nous ne sommes pas sûrs d’y parvenir, mais nous ne sommes pas dans cette situation aujourd’hui”, a déclaré le chef de l’Etat.

« Nous avons un objectif : la Russie ne peut et ne doit pas gagner cette guerre. il a dit. Depuis deux ans, nous aidons l’Ukraine et si les choses dégénéraient, ce ne serait encore une fois que la responsabilité de la Russie. »

En Ukraine, une guerre se déroule actuellement « existentiel pour notre Europe et pour la France », souligne Emmanuel Macron. « Nous avons mis trop de limites à notre vocabulaire. Nous n’aimons pas l’escalade. Nous ne sommes pas en guerre contre la Russie. Simplement, nous devons être clairs : nous ne devons pas laisser la Russie gagner.» il a insisté.

Si “toutes les options sont possibles”, «le seul responsable de cela est le régime du Kremlin», » a ajouté le chef de l’Etat à propos d’une offensive. « Nous ne mènerons jamais d’offensive, nous ne prendrons jamais l’initiative » a toutefois assuré Emmanuel Macron. « La France est une force de paix […] Nous devons regarder la situation avec lucidité et nous devons avec détermination, volonté, courage dire que nous sommes prêts à utiliser les moyens pour atteindre notre objectif qui est que la Russie ne gagne pas. a-t-il déclaré.

« Cette rentrée 2024 doit être un début »

Au micro de TF1 Et France 2Emmanuel Macron le frappe : « Ce début d’année 2024 doit être un début. » Pour le chef de l’Etat, il faut aller plus loin dans l’aide à l’Ukraine. Mise en place d’une coalition pour l’approvisionnement en missiles, recherche de munitions… Emmanuel Macron a rappelé les mesures prises lors de la conférence internationale sur l’aide à l’Ukraine, le 26 février. « Si la Russie gagnait, la vie des Français changerait » il a alors prévenu. « Nous n’aurons plus de sécurité en Europe. »

« Qui peut penser une seule seconde que le président Poutine, qui n’a respecté aucune de ces limites et aucun de ses engagements, s’arrêterait là ? » a demandé au président de la République pour qui ce qui se passe en Ukraine « est symbolique des intérêts vitaux de la France ». « La sécurité de la France, la sécurité de l’Europe et la sécurité des Français y sont en jeu. » a jugé Emmanuel Macron. « Ce sont nos intérêts vitaux. »

Le chef de l’Etat a ensuite rappelé que l’Europe subissait déjà les conséquences de la guerre contre « le prix du gaz, la situation de notre économie, le coût des céréales, les perturbations économiques qui ont suivi. » Selon lui, si la Russie gagne cette guerre, « La crédibilité de l’Europe sera réduite à zéro ».

Le nucléaire, « un instrument de sécurité »

Concernant la menace brandie par le président russe Vladimir Poutine d’utiliser l’arme nucléaire en Ukraine, Emmanuel Macron a souligné que l’énergie nucléaire n’était pas une option. « Un instrument de menace est un instrument de sécurité ». « Notre capacité nucléaire nous assure la sécurité » a estimé le chef de l’Etat.

Communication interrompue avec Vladimir Poutine

Depuis plusieurs mois, les présidents français et russe ne sont plus en contact, a également confié le chef de l’Etat. “Le moment viendra, je l’espère, le plus tôt possible où nous devrons reparler avec le président de la Fédération de Russie, quel qu’il soit”, il ajouta. Le président se dit cependant prêt « tenir des discussions », pour ” la paix “.

Un « désaccord profond » avec LFI et le RN

Alors que l’Assemblée nationale votait en faveur de l’accord bilatéral de sécurité précédemment signé par Emmanuel Macron et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le chef de l’Etat a évoqué l’abstention du Rassemblement national et la vôtre contre La France insoumise.

«J’ai un désaccord très profond, a-t-il assuré. Choisir de s’abstenir ou de voter contre, ce n’est pas choisir la paix mais la défaite.» Le président a également souligné les efforts français dans la production de munitions, d’obus et de canons tout en “sans exclure” Les prêts européens pour continuer à soutenir l’Ukraine ou relancer l’économie.

Discussions en cours pour les otages du Hamas

Le Président de la République a ensuite évoqué la situation à Gaza et la position de la France vis-à-vis d’Israël. Les discussions pour la libération des otages français du Hamas sont en cours ” en cours “, a indiqué Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat a rappelé « condamnation implacable » de la France aux attentats terroristes du 7 octobre 2023, tout en rappelant à Israël sa ” responsabilité “ de « respecter le droit humanitaire et le droit international ».

Alors que Paris appelait à une trêve “à partir du mois d’octobre”, Emmanuel Macron a appelé à « une réponse politique au droit des Palestiniens à avoir un État ».

 
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