Contre toute attente, Gabriel Royer aux portes de la LCF

Contre toute attente, Gabriel Royer aux portes de la LCF
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Royer, de Lawrenceville, s’est bâti une solide réputation auprès des Gaiters de l’Université Bishop’s au cours des trois dernières saisons. Au terme de la campagne 2022, le secondeur a même été nommé joueur défensif de l’année dans la Conférence maritime du football universitaire canadien. Mais c’était avant qu’il ne subisse une fracture à la cheville en octobre dernier, ne soit opéré et ne bénéficie d’une période de rééducation de six mois… à un an, comme le raconte le confrère Sébastien Lajoie de La galerie.

Mais il y a ces athlètes, ces hommes, que rien ne semble vouloir abattre. C’est le cas de Royer, qui s’est remis à courir quatre mois seulement après le massacre de sa cheville. Oui, quatre mois !

« J’avais été invité à participer aux épreuves combinées (combiné) de la CFL, mais c’était évident dans ma tête et dans celle de tout le monde que je ne pouvais pas y aller, explique-t-il. Mais j’ai travaillé dur, j’ai travaillé comme un fou en fait, et la rééducation s’est bien mieux déroulée que prévu. Je suis allé m’entraîner en Floride et comme tout allait bien, j’ai contacté les gens de la LCF pour leur dire : ‘OK, je vais être à Winnipeg !’

Et il a bien fait les choses le mois dernier au pays des Blue Bombers. Quatre équipes ont demandé à lui parler et il a reçu d’autres appels au Québec. Quelques minutes avant notre entrevue, en effet, il venait de discuter avec le recruteur en chef du Rouge et Noir d’Ottawa.

« Ottawa, je connais des gens là-bas et Barron Miles, avec qui j’ai travaillé avec les Gaiters, est le coordonnateur défensif du Rouge et Noir. Ce que je veux, c’est être repêché, mais Ottawa serait un bon ajuster… »

— Gabriel Royer

Mardi soir s’annonce comme une grosse boîte à surprises pour Royer qui, selon les informations dont il dispose, devrait être repêché entre les rondes 5 et 8. Mais tout est possible.

« Il y a des simulations de draft où je suis drafté au troisième tour et d’autres où je suis complètement ignoré ! DONC…”

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Royer s’apprête à intercepter un ballon dans l’uniforme des Gaiters. (Université Bishop)

Une chose est sûre, Royer attend mardi avec impatience. Il est nerveux, fiévreux.

« C’est difficile de penser à autre chose. C’est une grande partie de mon avenir qui va être en jeu là-bas. J’ai découvert le football sur le tard (en secondaire IV à Triolet de Sherbrooke), mais je rêve de jouer chez les pros. Et je pense sincèrement que j’y ai ma place.

Il a sans aucun doute fait ses preuves au niveau universitaire. Et la résilience dont il a fait preuve est certainement digne des plus grands.

 
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