II Règles éditoriales – .

II Règles éditoriales – .
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• Produire des informations de qualité

La confiance du public dans l’exactitude et la fiabilité de nos informations est essentielle.

L’Observateur de Beauvais s’efforce de ne publier que des informations prouvées et précises, fondées sur des faits vérifiés, dont l’origine est connue et présentées de bonne foi.

Le cas échéant, ils sont accompagnés de la réservation nécessaire.

La présence d’un journaliste, témoin direct des faits et des propos qu’il rapporte – et qu’il peut enregistrer, photographier ou filmer – est une garantie de la véracité des informations publiées.

Lorsque les faits ne peuvent être observés directement par le journaliste, celui-ci effectue un travail de vérification et de recoupement pour délivrer une information fiable.

Voir annexe 7.

L’Observateur de Beauvais s’efforce de contrôler les informations publiées, par exemple en cas de procès ; ainsi un accusé qui fait l’objet d’un article et qui bénéficie – bien plus tard – d’un non-lieu, fera l’objet d’un autre article annonçant la décision de justice.

• Impartialité et équité

Par impartialité L’Observateur de Beauvais entend assurer un traitement de l’information impartial, sans préjugés et sans influence des opinions personnelles de ses journalistes. L’Observateur de Beauvais s’engage à recueillir le point de vue de toutes les personnes concernées par une affaire (principe du contradictoire), afin de présenter les différents aspects d’une situation.

Lorsqu’une partie, dûment contactée, refuse de s’exprimer, le public doit en être informé.

Par ailleurs, équité ne signifie pas équivalence, égalité ou même similarité de traitement à tous points de vue. En s’engageant à assurer un traitement loyal des informations L’Observateur de Beauvais entend un traitement équitable, en mentionnant les principaux points de vue sur une question ou un sujet.

• Sources d’information

Le degré de confiance dans les sources relève de la responsabilité des journalistes et des responsables de la rédaction. L’Observateur de Beauvaisqui doit pouvoir attester de la fiabilité des informations.

Constituer des sources régulières d’information, par L’Observateur de Beauvais : témoins directs des événements, correspondants de presse locale, institutions et entreprises locales, départementales ou régionales, élus, forces de l’ordre, magistrats et greffiers, associations, commerçants, enseignants, membres d’organisations politiques ou syndicales, clubs sportifs, etc.

Il est demandé aux journalistes d’être attentifs au libellé des informations transmises par des personnes qui ne peuvent être authentifiées. Par exemple ” un habitant qui dit avoir assisté à la manifestation ” Et Nonun habitant qui assistait à la manifestation « .

Les journalistes doivent informer les personnes peu familiarisées avec la presse que leurs propos pourront être diffusés, et donc portés à la connaissance d’un large public.

Il faut également faire preuve de la plus grande rigueur pour retranscrire fidèlement les propos tenus par les personnes interrogées : les citations directes ne doivent jamais être modifiées, et les propos rapportés doivent être replacés dans leur contexte, et non présentés de manière isolée.

Les citations anonymes doivent être évitées. Il peut toutefois arriver que, dans certaines situations délicates, des personnes n’acceptent de témoigner que sous couvert d’anonymat. L’Observateur de Beauvais a le droit de protéger ses sources et peut, à ce titre, choisir de ne pas les citer.

Toutefois, les journalistes doivent enregistrer la date, l’heure et le nom de la personne concernée, même si celle-ci n’est pas identifiée dans l’article ou sous un faux nom.

L’Observateur de Beauvais n’autorise pas la relecture d’un article, avant publication, par la personne interviewée ou par une tierce personne extérieure à la rédaction.

Toutefois, dans certains cas exceptionnels, par exemple si le sujet est extrêmement technique, le rédacteur en chef pourra demander à la personne interrogée de valider la rédaction de certains passages avant publication.

• Droits à l’image

Toute personne, disposant d’un droit exclusif sur sa propre image, peut interdire qu’elle soit photographiée ou la publication d’une photographie d’elle.

C’est pourquoi L’Observateur de Beauvais demande l’autorisation aux personnes concernées.

Toutefois, compte tenu du but légitime d’information du public qu’ils poursuivent, les journaux peuvent publier, sans autorisation, des photographies prises dans les lieux publics (dans la rue, à une foire ou lors d’une manifestation, etc.), des images de personnes impliquées dans des événements appartenant à l’histoire, ou des clichés de choses (bâtiments par exemple) à condition que l’utilisation de cette image ne provoque pas de détresse anormale son propriétaire.

Lorsqu’une personne envoie une photo ou une vidéo à L’Observateur de Beauvaisil est réputé en autoriser la publication.

Aucune photo d’un enfant ne peut être publiée si les deux parents n’ont pas consenti à sa publication. C’est pourquoi L’Observateur de Beauvais demande aux responsables, notamment dans les écoles et les centres de loisirs, d’exclure les mineurs dont les deux parents n’ont pas signé d’autorisation lors de la prise de photos.

Dans L’Observateur de Beauvais les photos publiées sont créditées, et tout photo-montage expressément mentionné comme tel.

• Traitement des actualités

L’Observateur de Beauvais s’efforce de traiter l’actualité sans tomber dans le voyeurisme, dans le respect de la dignité de la personne et en faisant preuve de compassion envers ceux frappés par le malheur.

C’est pourquoi les photos ne doivent jamais montrer de victimes ni, a fortiori, de parties de corps.

Les personnes en deuil sont naturellement abordées avec tact par les journalistes.

Concernant les suicides :

• Ils ne doivent pas jamais et sous aucun prétexte être mentionné, s’il s’agit de mineurs.

• Dans le cas des adultes, le sujet ne doit être abordé – dans le respect de la personne disparue et de ses proches – que si le drame s’est déroulé dans un espace public ou s’il implique une personnalité publique.

Dans tous les cas nous ne mentionnerons jamais les moyens utilisés, et nous communiquerons les coordonnées des organismes d’aide et de prévention au suicide (par exemple 3114, numéro national de prévention du suicide, ouvert 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, qui permet un appel confidentiel et gratuit avec un professionnel).

En général, L’Observateur de Beauvais s’efforce, face à un fait divers, de publier les coordonnées des associations ou organismes susceptibles d’aider les victimes ou d’éviter des drames, dans tous les domaines. Chaque rédaction doit donc disposer d’une liste régulièrement mise à jour de ces associations avec leurs coordonnées.

Voir annexe 8.

Conformément à la loi, L’Observateur de Beauvais ne publie pas les origines ethniques des individus à moins que ces informations ne soient pertinentes au contexte de l’article.

• Utilisation de l’intelligence artificielle

Le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) a publié, en juillet 2023, un document listant quelques « bonnes pratiques » pour faire de l’intelligence artificielle un outil, et seulement un outil, au service d’une information de qualité.

C’est sur la base de ce document que nous avons établi les règles que doivent respecter les journalistes de L’Observateur de Beauvais. Ils sont susceptibles d’évoluer en fonction des évolutions futures dans ce domaine et des pratiques qui en dépendent. Les usages retenus sont les suivants :

– correction orthographique et grammaticale d’un texte avant publication

– traduction automatisée de textes à des fins de documentation préalable

– la génération de propositions de titres optimisées pour le SEO

– aide à l’identification et au choix des informations circulant sur les réseaux sociaux

– analyse et synthèse de dossiers complexes lors de recherches préparatoires

– vérification des assertions (factchecking)

Les journalistes de L’Observateur de Beauvais ont également la possibilité de générer, grâce à un outil d’IA dont l’utilisation a été validée par leur rédacteur ou rédacteur en chef, un court article à partir d’un communiqué ou d’un reportage. presse qui leur aura été adressée.

Le journaliste vérifie et valide systématiquement les éléments générés avant qu’ils ne soient éventuellement utilisés dans une publication. Il conviendra alors de mentionner que le contenu a été, entièrement ou partiellement, généré à partir d’éléments issus d’un ou plusieurs outils d’IA, en les nommant.

Les journalistes de L’Observateur de Beauvais s’abstiennent cependant d’utiliser les visuels générés par les outils d’IA (dessins, illustrations, vues d’artistes, reconstitutions, sons ou vidéos, etc.).

• Absence de conflits d’intérêts

L’Observateur de Beauvais repose sur sa réputation d’indépendance et d’intégrité.

Ses journalistes ont bien sûr leur propre vie, leurs passe-temps, leurs convictions et leurs convictions en dehors du travail. Il est important que leurs intérêts extérieurs n’entrent pas en conflit avec leur professionnalisme journalistique et ne compromettent pas l’intégrité éditoriale de L’Observateur de Beauvais.

C’est pourquoi les lignes directrices suivantes concernent tous les intérêts extérieurs qui pourraient, s’ils n’étaient pas déclarés et portés à la connaissance du public, amener le lecteur à s’interroger sur l’indépendance de notre travail éditorial :

• Avantages

Les journalistes ne doivent pas se laisser influencer par des considérations commerciales et ne doivent pas utiliser à titre privé le papier à en-tête du journal ou leur position dans l’entreprise pour obtenir un quelconque avantage, pour eux-mêmes ou pour autrui, dans leurs affaires personnelles ou dans leurs transactions financières.

• Produits commerciaux

Les journalistes ne peuvent recommander des produits commerciaux sans l’autorisation préalable de leur responsable éditorial.

Conformément à la loi, tout publireportage doit être clairement identifié comme tel.

• Intérêts externes

L’Observateur de Beauvais a pour objectif de traiter, sans parti pris, toutes les informations politiques et générales, essentiellement aux niveaux local, départemental et régional. Ce n’est pas un média activiste.

Les journalistes doivent informer le rédacteur en chef de tout intérêt personnel, politique, philosophique ou financier qui pourrait entrer en conflit avec leur pratique professionnelle, ou qui pourrait être perçu comme tel.

• Les liens familiaux

En tant que journal local, L’observateur couvre une zone géographique limitée, ce qui ouvre la possibilité, pour ses journalistes, de devoir couvrir des sujets concernant les proches.

Un journaliste ne doit pas écrire sur un membre de sa famille, son conjoint ou toute personne avec laquelle il entretient des liens personnels étroits ; si les propos de cette personne doivent être recueillis dans le cadre d’un article, le journaliste concerné en informe son responsable éditorial, afin que le reportage soit confié à un confrère.

• Déclaration d’intérêts

L’observateur est une entreprise familiale, indépendante du capital et qui n’est affiliée à aucune entreprise en dehors du secteur des médias.

A la fin de ce document, L’observateur fournit un résumé des sociétés avec lesquelles il a un lien, une propriété ou une participation.

En interne, chaque journaliste déclare tous les liens économiques ou financiers qu’il ou son conjoint entretient et qui pourraient donner lieu à d’éventuels conflits d’intérêts.

Conformément à la convention collective des journalistes, tout journaliste souhaitant travailler à la pige pour un autre média doit obtenir l’autorisation préalable de l’éditeur pour ce faire.

Lire aussi :

Pourquoi ces lignes directrices ?
Annexe 1 : Plainte
Annexe 2 : Droit de réponse
Annexe 3 : modération
Annexe 4 : Prévenir la diffamation et les insultes
Annexe 5 : respecter la présomption d’innocence
Annexe 6 : respecter la vie privée
Annexe 7 : pour des informations sur la qualité
Annexe 8 : prévenir

 
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