Des épaves de voitures désossées, des décombres, des montagnes de pneus…
Les décharges sauvages s’accumulent le long d’une autoroute à proximité du parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis).
Comment cette décharge illégale a-t-elle pu s’agrandir au fil du temps ?
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Le 20 heures
C’est une bretelle d’autoroute transformée en décharge. Des cartons déchirés, des sacs de gravats, des masques chirurgicaux périmés, des épaves de voitures et même un énorme tas de goudron complètement solidifié… Au total, des dizaines de tonnes se sont accumulées sur quelques centaines de mètres depuis l’été dernier. Dépôts effectués en toute illégalité dans une zone très discrète entre l’autoroute A104 et le salon des exposants de Villepinte (Seine-Saint-Denis).
Les automobilistes que nous y croisons n’en reviennent pas. « On vient de la campagne, quand on voit ça, ça fait mal. Nous ne comprenons pas. N’ont-ils pas de vraies déchetteries ? Nous avons ça près de chez nous », réagit un chauffeur. La décharge se trouve à proximité du parc des expositions de Villepinte, où se dérouleront cet été les épreuves de boxe et de pentathlon moderne des Jeux olympiques, et à seulement quelques dizaines de mètres, sous les fenêtres, de plusieurs hôtels. Grand Paris Aménagement, responsable du chantier, assure que tout sera nettoyé dès la première semaine d’avril.
Pour éviter la reconstitution d’une nouvelle décharge illégale, des caméras de surveillance devraient également être prochainement installées. Le déversement illégal est puni par la loi, d’une amende pouvant aller jusqu’à 150 000 euros et de trois ans de prison.
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