« Une ligne rouge a été franchie », déplore le ministre de l’Enseignement supérieur

Selon des membres de l’Union des étudiants juifs de France, des propos antisémites ont été tenus mardi soir lors d’un rassemblement pro-palestinien à Sciences Po Paris.

Publié le 13/03/2024 22:24

Temps de lecture : 1 min

type="image/avif">>>>
La ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, à l’Elysée le 12 décembre 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

« Une ligne rouge a été franchie »déplore mercredi 13 mars sur franceinfo Sylvie Retailleau, la ministre de l’Enseignement supérieur, au lendemain d’un rassemblement pro-palestinien au sein de Sciences Po Paris où des propos à caractère antisémite ont été tenus selon des membres de l’Union des étudiants juifs de France.

Le ministre a annoncé ce mercredi que deux actions ont été lancées en lien avec l’établissement. La première concerne une mesure disciplinaire ouverte contre deux étudiants qui ont interdit l’accès à un amphi à une troisième étudiante, en raison de sa foi juive selon les témoignages recueillis. Une enquête interne a également été ouverte par la direction de Sciences-Po Paris, « justifié par cet acte et par l’invasion sauvage de cet amphithéâtre ».

Concernant les propos antisémites, des témoignages ont également été recueillis poussant le gouvernement à saisir le procureur de la République en vertu de l’article 40. « Il faut avoir des messages très fermes concernant ces dérives »souligne Sylvie Retailleau. « La qualification des faits, dans un pays de droit, est seule la justice qui peut le faire »Elle ajoute

Le ministre s’est d’ailleurs de nouveau rendu sur place mercredi, aux côtés de Gabriel Attal. « Le Premier ministre, au niveau du Conseil d’administration, a demandé de réfléchir à des mesures d’encadrement »précise Sylvie Retailleau concernant les futurs événements qui auront lieu au sein de Sciences-Po « suivre les principes de la République ».

Une feuille de route et des chartes avec les associations doivent être mises en place par le futur administrateur provisoire, nommé peu après la démission de Mathias Vicherat. « L’établissement doit être un lieu de débat, mais dans des règles, dans le respect des lois et dans le respect des principes de la République »prévient le ministre qui souligne avoir écrit «à partir du 7 octobre» à tous les présidents d’université d’éviter “cette dérive antisémite”. « Nous réitérons la tolérance zéro »conclut le ministre.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Service national universel. 196 jeunes accueillis dans le Maine-et-Loire
NEXT La sélection d’Occitanie – Actualités – .