la mairie ne souhaite pas effacer les drapeaux palestiniens peints sur les escaliers publics

la mairie ne souhaite pas effacer les drapeaux palestiniens peints sur les escaliers publics
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Depuis vendredi 8 mars, un drapeau géant de la Palestine est peint sur les 120 marches de l’escalier de la butte Sainte-Anne, le plus grand de la ville de Nantes. Visible de l’autre côté de la Loire, cette œuvre ne sera pas effacée par la municipalité selon Ouest de la France. « Compte tenu de la situation humanitaire dramatique en Gaza, nous avons décidé de ne pas nettoyer les marches de l’escalier de la Butte Sainte-Anne à ce stade »a confirmé la mairie auprès du Figaro. Aucune plainte ne sera déposée autrement.

D’autres villes réprimées

En février dernier, un premier escalier à Nantes, rue Didienne, avait également été peint aux couleurs palestiniennes, sans que les auteurs respectifs ne se manifestent. L’Association France-Palestine Solidarité (AFPS) 44, pilier de nombreuses manifestations récentes de soutien aux Gazaouis dans le département de la Loire-Atlantique, assure qu’elle n’en est pas à l’origine. «Ils devaient être plusieurs à peindre. Et le prix que représente cette œuvre… »analyse Bernard Albert, secrétaire général de l’AFPS 44, dans les colonnes de Figarotout en saluant cette initiative.

Le reste après cette annonce

Au cours du mois dernier, plusieurs actes de cette nature ont été constatés dans d’autres villes françaises. Ainsi, deux jours après sa naissance, un tableau similaire sur les marches menant à la basilique du Sacré-Cœur a été effacé par la mairie de Paris. L’escalier du cours Julien à Marseille avait été peint à deux reprises par le collectif activiste Thawra13 (qui signifie ” révolution “ en arabe) avant d’être nettoyé à chaque fois. La municipalité marseillaise avait alors expliqué, dans les colonnes de La Marseillaiseque cet acte allait à l’encontre « la vocation du lieu qui est dédié à l’expression artistique ». Enfin, six personnes ont été arrêtées à Lyon alors qu’elles dessinaient le drapeau palestinien sur un escalier de la rue Sainte-Marie-des-Terreaux.

 
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