une plainte déposée contre le refuge de Toulouse

une plainte déposée contre le refuge de Toulouse
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l’essentiel
INFOS LA DEPECHE. Usage de perches étrangleurs, soupçons de stérilisations non conformes, l’association Les 4 Pattounes vient de porter plainte contre l’ATPA-SPA.

Les photos sont insupportables et les reportages « concordent » explique Céline Gardel de l’association de protection animale Les Quatre Pattounes. Une plainte, notamment pour maltraitance animale et actes de cruauté, vient d’être déposée par lui ce mardi 12 mars 2024 ; elle vise l’association ATPA-SPA de Toulouse.

Des pratiques illégales ?

Le refuge, situé dans le quartier des Sept Deniers, accueille plus de 300 animaux. Le témoignage d’une ancienne bénévole, Yavana V, faisait récemment état d’euthanasie injustifiée ou non conforme « un employé du refuge a sorti le chien avec une perche étrangleur » ; évoquant également « des plaies mal refermées » et des soupçons de conflit d’intérêts « la fille du président (de l’ATPA-SPA) est la vétérinaire sanitaire de l’établissement » dit-elle. Alors tout serait géré en famille ? Selon nos informations, ces signalements interviennent dans un contexte délétère et de règlements de comptes internes au refuge.

Les stérilisations étaient-elles conformes à la santé et au bien-être des animaux ?
Photos jointes au témoignage d’Yvana V.

Or, “il existe bel et bien des soupçons de maltraitance grave et d’euthanasie artisanale” confirme Céline Gardel à la Dépêche du Midi. Un employé, gardien du refuge, serait particulièrement visé ; “On nous parle de coups de poing, de coups de pied sur des animaux, de bâtons d’étranglement” et “les rapports sont concordants”, explique-t-elle, ajoutant que “la hiérarchie tolère”. Le refuge ATPA – SPA a été fermé au public l’automne et l’hiver dernier, après que plusieurs chiens aient contracté la maladie de Carré ; « Depuis le 21 septembre, une trentaine de chats et de chiens ont été euthanasiés, dont à peine cinq pour cause de maladie », précise Yvana.

Le 5 mars, une inspection de la Direction de la protection de la population (DDPP) n’a révélé aucun cas de maltraitance animale, « seulement des irrégularités administratives », nous a indiqué le parquet de Toulouse. Et selon nos informations, une enquête policière de la Direction départementale de la sécurité publique, datant de 2019, avait été classée sans suite.

La justice a cette fois lancé une enquête via sa cellule Environnement et maltraitance animale créée en 2022 avec pour mission d’apporter une réponse judiciaire rapide à ce type d’infractions. Les investigations commencent et sont confiées au service local de police judiciaire de la rive droite.

Contactée, la direction toulousaine, qui ne dépend pas de l’entité nationale SPA, n’a pas répondu à nos demandes d’entretiens.

 
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