Les élus parisiens et insulaires s’accordent sur une « écriture constitutionnelle »

Les élus parisiens et insulaires s’accordent sur une « écriture constitutionnelle »
Descriptive text here

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que le gouvernement et les élus corses étaient parvenus à un accord, dans la nuit de lundi à mardi, sur un projet « d’écriture constitutionnelle » prévoyant « la reconnaissance d’un statut d’autonomie » de la Corse « au sein du République française ».

Publié sur : 03/12/2024 – 02:16

2 minutes

Le gouvernement et les élus corses sont parvenus à un accord dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 mars sur un projet « d’écriture constitutionnelle » prévoyant « la reconnaissance d’un statut d’autonomie » de l’île « au sein de la République », a annoncé Gérald Darmanin.

Ce projet d’accord, qui a obtenu un « large consensus » parmi les élus, complète le « processus Beauvau » initié par le ministre de l’Intérieur et va désormais être transmis à l’Assemblée territoriale de Corse pour qu’elle puisse voter, a déclaré Gérald Darmanin à la presse après une réunion de près de cinq heures au ministère.

Le texte “respecte à la fois les lignes rouges fixées par le président de la République et moi-même, mais aussi le temps imparti” par Emmanuel Macron, un délai de six mois censé s’achever fin mars et déboucher sur un accord, a souligné le ministre. .

Pas « deux catégories de citoyens »

Le ministre et les élus insulaires présents, dont Gilles Simeoni, président autonomiste du conseil exécutif de Corse et Laurent Marcangeli, député de Corse-du-Sud et président du groupe Horizons à l’Assemblée nationale, ont notamment trouvé un accord unanime sur le premier paragraphe de cet « écrit ».

“Cet écrit constitutionnel prévoit la reconnaissance d’un statut d’autonomie pour la Corse au sein de la République qui prend en compte ses intérêts propres liés à son insularité méditerranéenne, à sa communauté historique, linguistique, culturelle ayant développé un lien singulier avec son territoire”, précise-t-il. ce premier paragraphe.

Gouvernement et élus sont également d’accord sur le fait que “les lois et règlements peuvent faire l’objet d’adaptations” sur l’île, a ajouté le ministre.

Gérald Darmanin a assuré que ce texte ne prévoyait en aucun cas qu’il y ait « deux catégories de citoyens » en Corse. “Il n’y a pas de notion de peuple (corse) mais de communauté culturelle”, a-t-il expliqué, excluant également tout “statut de résident” sur l’île.

“Nous avons avancé vers l’autonomie” et “il n’y a pas de séparation de la Corse de la République”, a résumé Gérald Darmanin. “L’écrit constitutionnel prévoit enfin que les électeurs inscrits sur les listes électorales de Corse soient consultés sur ce projet”, a-t-il assuré.

Après consultation de l’Assemblée de Corse, “le président de la République engagera la réforme constitutionnelle, quand il le souhaitera”, a poursuivi le ministre, rappelant que le texte doit être voté par les deux chambres du Parlement dans les mêmes termes, puis adopté par le Congrès par une majorité parlementaire. majorité des trois cinquièmes.

Avec l’AFP

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV le pont Papineau-Leblanc et Décarie à éviter
NEXT Les études de santé en Belgique, plus faciles qu’en France ? – .