idéal pour les méthaniseurs – .

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Le GIE Menez Avel a ouvert la voie en intégrant des restes alimentaires dans son unité de méthanisation de Kerinizan, toujours en activité, à Plourin. Réunis au sein du collectif Les Biogaziers du bout du monde, sept agriculteurs de la région de Brest et deux de la région de Morlais ont repris le principe de transformer les biodéchets en biométhane dans leurs neuf méthaniseurs respectifs.

« 70 % de fumier de bétail, 20 % de récoltes végétales invendues, 5 % d’ensilage de maïs et 5 % de chutes végétales (épluchures d’échalotes, pommes de terre invendues…) », explique Nicolas Coz, exploitant d’une exploitation agricole et d’une unité de méthanisation à Kersaint-Plabennec. Une recette pour produire du biogaz dont les proportions d’ingrédients pourraient très prochainement évoluer en augmentant la proportion de biodéchets.

Site de traitement au milieu d’un gisement de 10 000 tonnes

Le collectif vise le dépôt de 10 000 tonnes de biodéchets produits annuellement par les professionnels du Finistère Nord, désormais obligés de les trier. Concrètement, Les Biogaziers du bout du monde leur proposent un débouché unique de réutilisation sous la forme d’une unité de déconditionnement (récupération du contenu des poubelles) et d’hygiénisation (assainissement des biodéchets avant leur décomposition dans un méthaniseur). Début des travaux espéré en 2025.

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Le site de Kervourc’h, à Kersaint-Plabennec, est l’un des neuf méthaniseurs raccordés au projet de réseau de collecte, d’assainissement et de distribution des biodéchets du Finistère Nord. (Photo Le Télégramme/Yann Le Gall)

« Nous recherchons toujours le terrain. L’emplacement doit permettre la récupération la plus rapide entre la Source et nos méthaniseurs. Idéalement, il devrait y avoir un flux permanent », anticipe Yannick Laurent, agriculteur à Milizac-Guipronvel et membre du collectif.

Prise en charge par un prestataire

Collectes, transports… cette nouvelle filière de valorisation des biodéchets nécessite une logistique importante. Conscients de la complexité de cette mission, les Biogaziers comptent la confier à un prestataire.

Le G4DEC les accompagne en les mettant en relation notamment avec les élus des collectivités locales associés à ce groupement d’économie circulaire et un réseau d’entreprises productrices de biodéchets. « L’idée est de proposer une solution en circuit court », abonde Yannick Laurent.

Du champ au méthaniseur, des plaques au chauffage

Pour les agriculteurs, les bénéfices ne sont pas négligeables. Cet apport extérieur remplacerait, comme intrant, des portions de céréales, plus utiles à l’alimentation du bétail. Cela permettrait de maintenir la production de digestat qui amende les cultures.

Il assurerait des revenus supplémentaires aux méthaniseurs (en vendant du biogaz et de l’électricité cogénérée aux distributeurs d’énergie) : « Mais notre activité première restera l’agriculture ». Celui qui produit des aliments dont la partie non consommée reviendra à la ferme pour chauffer ou alimenter en électricité des milliers de foyers à la Source de ces biodéchets : « La boucle est bouclée ! « .

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L’unité de méthanisation valorise les fumiers d’élevage produits sur place. L’ajout de biodéchets permettra de réduire les stocks de céréales. (Photo Le Télégramme/Yann Le Gall)

#Français

 
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