Dans un rapport intitulé “Le rôle de Ceuta et Melilla dans l’agenda mondial”, qui sera présenté mercredi, le groupe de réflexion met en garde contre les revendications persistantes du Maroc sur les deux villes autonomes, et aussi contre d’anciens hommes politiques espagnols, dont l’ancien ministre socialiste. María Antonia Trujillo, qui remet en cause la souveraineté espagnole des deux présidents, le fait savoir Vozpopuli.
“Les clins d’œil constants au Maroc d’anciennes personnalités politiques ayant des intérêts au Maroc, comme l’ancienne ministre socialiste du Logement María Antonia Trujillo, ne garantissent pas que l’attention portée à Ceuta et Melilla diminuera dans l’immédiat”, indique le groupe de réflexion, rappelant les revendications incessantes du Maroc ces derniers temps, après le soutien de Pedro Sanchez au plan marocain d’autonomie au Sahara.
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Trujillo a déclaré à plusieurs reprises que “Ceuta et Melilla ainsi que les rochers et les îlots sont des vestiges du passé et menacent l’intégrité territoriale du Maroc” et que la revendication marocaine des villes autonomes “est pleinement justifiée”. Dans une interview en janvier dernier, l’ancienne ministre socialiste avait invité le gouvernement espagnol à modifier sa position sur Ceuta et Melilla et les îles Chafarinas, comme elle l’avait fait pour le Sahara.
Après le drame fin juin à la clôture de Melilla, qui a fait plus d’une vingtaine de morts, Omar Zniber, l’ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU à Genève, dans une lettre au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, a déclaré que “le Maroc n’a pas de terre frontière avec l’Espagne » et que « Melilla continue d’être une présidence occupée », rappelle Europa Ciudadana dans son rapport, appelant les autorités espagnoles et communautaires à continuer de « défendre l’espagnolité et l’européanité des deux villes autonomes ».
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