«Auschwitz. Une monographie de l’humain », « Du silence et de l’or », « J’approche de la fin »…

«Auschwitz. Une monographie de l’humain », « Du silence et de l’or », « J’approche de la fin »…
«Auschwitz. Une monographie de l’humain », « Du silence et de l’or », « J’approche de la fin »…

LA LISTE DU MATIN

Pour cette troisième semaine de l’année scolaire 2025, Le monde des livres vous propose tout d’abord, à l’approche des 80e anniversaire de la libération du camp nazi d’Auschwitz (27 janvier 1945), un essai du directeur du musée d’Auschwitz, Piotr Cywinski, à l’échelle du déporté. Cette semaine également, le livre d’Ivan Butel sur le nageur paralympique espagnol Sebastian Rodriguez et la transition démocratique en Espagne après la mort de Franco en 1975 ; des textes sur la liberté signés par Yassin Al-Haj Saleh, opposant au régime d’Al-Assad, en Syrie ; le nouveau recueil de poésie de Jacques Darras ; et le remarquable premier roman d’Espérance Garçonnat.

HISTOIRE. «Auschwitz. Une monographie de l’humain », par Piotr MA Cywinski

S’appuyant sur des centaines de témoignages, mais aussi sur son association avec des survivants dont il était proche, l’historien polonais Piotr Cywinski, directeur du musée d’Auschwitz, a rassemblé une collection impressionnante, qui porte sur différentes thématiques liées non seulement au fonctionnement du camp, mais les conséquences sur les victimes des règles de cet univers à part.

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Comme il le rappelle, Auschwitz « était un système qui visait à déshumaniser ses victimes et à les priver de toute référence claire et nette à ce qu’elles avaient connu dans leur vie normale ». La civilisation et toutes ses règles les plus fondamentales ont été annulées, laissant place à autre chose, une autre chose modelée par les SS.

Les analyses sont volontairement collectées, afin de laisser s’exprimer la voix des survivants. L’un des apports de l’ouvrage est de montrer à quel point les témoignages sont riches dans de nombreux domaines, souvent au-delà de ce que l’on pense. En substance, cela révèle un point important. Le point de vue extérieur a souvent refusé de voir les problèmes régulièrement soulevés. Des sujets comme la sexualité sont là, pour ceux qui veulent les percevoir. Cywinski souligne qu’ils ne devraient pas faire appel à des jugements de valeur – sauf à l’égard de ceux qui ont créé ce monde.

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