les plus belles œuvres de GUERRE ! rassemblé dans un livre

Publié : 8h25 – Modifié : 8h28 par Tom ROSSI

Crédit : Editions Ouest-

C’est une excellente idée cadeau : GUERRE ! Le graffeur préféré de Rennes a publié cet automne un livre dans lequel il revient sur ses plus grandes œuvres et les coulisses de leur création.

Ses immenses suricates, loups, singes, hérons et autres coquelicots embellissent les murailles de Bretagne. Les graffitis géants de GUERRE! à Rennes, Fougères, Saint-Malo ou encore Lorient sont à voir dans un grand livre qui retrace son travail et sa technique, Guerre! ou la ville sauvage édité par Ouest-France. Le graffeur masqué le plus connu de Bretagne, installé à Rennes depuis 10 ans, représente les fleurs et les animaux de la ville. Des œuvres porteuses d’un message confie Patrice Daniello, fondateur de l’association MUR à Rennes et co-auteur du livre : Le territoire appartient à tous ! Lorsque vous prenez ces suricates par exemple, ils ont la taille d’un bâtiment. Son nom vient de la chanson « War » de Bob Marley, avec l’idée de se battre pour les libertés, d’être prudent et de s’abandonner à la nature.

Il est sincère dans son travail…

Le choix des animaux n’est pas anodin : les loups et les suricates sont des animaux qui vivent en meute et se protègent mutuellement. C’est quelque chose qu’il aime profondément. C’est aussi pour cela que sa peinture doit toucher les gens. Il est sincère dans son travail. Nietzsche disait que c’est « en écoutant sa petite musique intérieure qu’on peut faire danser le monde ». Je pense vraiment que c’est de ça qu’il s’agit chez lui. Son travail est vraiment sincère, les gens le sentent et ça les touche.

Patrice Daniello : « GUERRE ! touche les gens »
Patrice Daniello : « GUERRE ! touche les gens »

Un tel succès qu’il a fallu attendre six heures pour obtenir un autographe de son livre en octobre dernier lors d’une exposition au Couvent des Jacobins. Ces œuvres monumentales sont également respectées par d’autres graffeurs qui ne les recouvrent pas. Quoi qu’il en soit, ils sont très difficiles d’accès.

Un pôle et la tête pleine d’idées

« Sa perche mesure douze mètres de haut. Dans le graffiti, il y a cette idée d’aller plus grand, plus grand, plus haut, et ce poteau lui permet vraiment de faire ça. Il peut faire ses fameux suricates de douze mètres debout au pied du mur. C’est une prouesse technique puisqu’il réalise cette grimace de suricate parfaite, sans reculer en se tenant contre le mur, la nuit. Avant, GUERRE ! a des dessins et des murs en tête et puis à un moment donné, il y a le mur qui va correspondre au dessin ou vice versa.

Dans le livre, il y a beaucoup de croquis où l’on voit sa méthode de préparation. Nous comprenons qu’il ne s’agit pas de n’importe quoi placé n’importe où. L’animal ou la plante est là pour une bonne raison.

Patrice Daniello : « Plus grand et plus haut »
Patrice Daniello : « Plus grand et plus haut »

Crédit : Tom Rossi

“Guerre! ou la ville sauvage »un livre édité par Ouest-France, à 39 €.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV « Votre promesse » de Camille Laurens, critique
NEXT Djokovic a un plan avec son nouvel entraîneur Andy Murray pour affronter les nouveaux arrivants du tennis