Ces 5 livres à offrir à un jeune pour lui donner le goût de la littérature classique

Ces 5 livres à offrir à un jeune pour lui donner le goût de la littérature classique
Ces 5 livres à offrir à un jeune pour lui donner le goût de la littérature classique

Si vous êtes en panne d’inspiration et que vous ne savez pas quoi offrir à un jeune pour Noël, pas de panique. Voici une sélection de cinq ouvrages issus de la littérature classique française. Celle-ci est très riche et variée. Nul doute que chaque collégien, lycéen et étudiant pourra trouver son compte, entre romans d’apprentissage et nouvelle fantastique. Pour se préparer au brevet et à l’épreuve de français du baccalauréat, mais aussi pour étoffer sa culture littéraire personnelle, piochez dans cette liste sans plus tarder. 

Illusions perdues (1837) d’Honoré de Balzac : 

Dans ce roman d’apprentissage, l’auteur raconte le parcours initiatique de Lucien Chardon, qui se rêve poète et part tenter sa chance à Paris, où la vie culturelle bat son plein. Mais peu à peu, Lucien, qui cherche la célébrité et la fortune, se heurte à la réalité d’un monde où le talent ne suffit pas. Le roman dépeint le milieu d’édition, du journalisme et des cercles littéraires où règnent la superficialité et l’hypocrisie. Cette œuvre fait partie de La Comédie humaine, qui regroupe plus de 90 ouvrages. Balzac y critique la société parisienne tout en explorant les thèmes du pouvoir et de l’ambition. 

L’Éducation sentimentale (1869) de Gustave Flaubert :

Le livre est divisé en trois parties et suit le personnage de Frédéric Moreau, entre engagement politique et quête d’amour dans le contexte de la du XIXe siècle. Idéaliste et ambitieux, le jeune homme de 18 ans est peu à peu confronté à la réalité de ses désillusions, comme le Lucien Chardon de Balzac. Il reçoit un héritage inattendu et part donc vivre dans la capitale. À partir de ce moment, on suit les multiples aventures amoureuses de Frédéric. En abordant les échecs mais aussi les désirs de son personnage principal, Flaubert dépeint une génération perdue face à aux mutations de la société, et intègre de nombreux éléments autobiographiques. 

Un amour de Swann (1913) de Marcel Proust :

Dans cette deuxième partie du roman Du côté de chez Swann, qui fait partie de l’ouvrage en 7 tomes A la recherche du temps perdu, Proust aborde les thématiques de l’enfance et du passé. Le narrateur est un jeune homme prénommé Marcel qui se remémore sa jeunesse et ses expériences. Il raconte un amour passionnel, qu’éprouve le personnage de Swann pour Odette, sur fond de mondanités parisiennes. Avec un regard nostalgique, l’auteur explore la subtilité des sentiments humains comme l’amour et la jalousie, et analyse le passage du temps, la mémoire et les souvenirs. Même si ce n’est pas une autobiographique mais une fiction, on distingue de nombreux éléments de la vie de l’auteur, qui donne d’ailleurs son nom au narrateur.

Le Horla (1887) de Guy de Maupassant :

Cette œuvre est une nouvelle fantastique dans laquelle un homme se croit hanté par une entité surnaturelle, appelée «le Horla». Au fil des pages, il perd peu à peu la raison et finit par aller consulter des médecins, qui tentent de le raisonner. Mais la folie qui s’empare du personnage s’intensifie et prend le contrôle. Il devient insomniaque et décide de quitter son domicile, convaincu qu’il est hanté aussi. Il se met alors en tête de tuer cette présence maléfique. Tout au long des 110 pages, le lecteur n’a jamais d’explication logique sur les événements dépeints. 

L’Étranger (1942) d’Albert Camus :

Dans cet ouvrage, de profondes questions existentielles traversent le personnage de Meursault. Également narrateur de l’histoire, il va être poussé à commettre un meurtre. Durant le procès, il se justifie de façon froide et factuelle, et est condamné à mort. D’ailleurs, cette froideur est caractéristique de tout le roman, qui commence par la célèbre phrase : «Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas», qui donne immédiatement le ton de l’œuvre. Au cours de ses funérailles, il ne manifeste aucune émotion. L’Étranger fait partie de ce que Camus appelait «le cycle de l’absurde », dans lequel les êtres humains peinent à trouver du sens à leur vie. 

 
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