la mémoire de la Résistance honorée dans un livre signé Yves Castaingts

la mémoire de la Résistance honorée dans un livre signé Yves Castaingts
la mémoire de la Résistance honorée dans un livre signé Yves Castaingts

Mis sur le chemin de la grande histoire de la Résistance au Pays Basque par le parcours et les récits de son père, revenu des camps de Buchenwald et de Dora, sujet de son premier ouvrage, Yves Castaingts poursuit son « parcours mémoriel » en signant aux éditions Arteaz, « La Côte Basque sous l’Occupation » (1).

Ce quatrième opus consacré aux grandes figures locales de la Résistance côtière consacre plusieurs chapitres aux personnalités de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure.

Témoignages, documents historiques et photos mettent notamment en lumière les parcours et faits d’armes de cinq résistants arrêtés par la Gestapo lors de la grande rafle du 8 juin 1944, déportés à Dachau et morts en Allemagne (Jean-Paul Gelos, Jean-Baptiste et Léon Laffargue, Philippe Blazy et Jean Poletti) et deux déportés revenus des camps de la mort (Jean-Louis Dupruilh et Henri Mintegui).

Des honneurs sont également rendus aux « combattants volontaires » Joseph et Yvonne Capdeville et à l’ancien combattant des FFI, Jean-Martin Passicot. Des développements plus poussés sont confiés aux frères Claude et Jacques Meyer et à Felix Löffler. Concernant les Meyer, Yves Castaingts partage notamment un livret offert par son ami Michel Mottay, intitulé « Être juif à Saint-Jean-de-Luz pendant les années noires, 1939-1945 ; Claude Meyer se souvient.

« Entreprise juive »

Ce flash-back, de Saint-Jean-de-Luz à Béhasque, alors en zone libre, fait revivre la sordide affiche «Judiche Geschaeft, entreprise juive» collée en 1942 sur la vitrine du magasin de prêt-à-porter. . emporté par ses parents. “Ensuite, il y a eu l’aryanisation de l’entreprise et sa vente à un prix dérisoire”, écrit-il.

Les témoignages des Cibouriens Michel Hiriart, aujourd’hui décédé, et de Jean-Michel Sallaberry permettent d’entrer dans des détails encore plus précis sur Félix Löffler. Autrichien originaire de Vienne, ce héros de la Résistance, honoré en 2012 par l’association Jakintza, a joué un rôle capital puisqu’il travaillait pour la gendarmerie allemande.

Ses informations sur les arrestations prévues de résistants ou de réfugiés basques espagnols ont permis de sauver un nombre considérable de vies. Le père de Michel Hiriart cite quelques noms dans une déclaration sur l’honneur que l’on retrouve dans le livre.

(1) En vente en librairie au prix de 22 euros, ici chez 5e Art.

 
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