Villains Villaines, les figures du mal au cinéma de Julien Magalhães (éditions Hoëbeke)
On fait toujours confiance à son regard alerte et on adore ses analyses piquantes de la mise en scène. L’historienne de la mode part à la chasse aux méchants du cinéma peu attrayants, de Catwoman (figure du « soft BDSM ») à Regina George (la méchante principale du film). Lolita malgré moi) en passant par l’insupportable Joker, dont histoire d’origine.
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Roseraie by Pierre Creton (Les Éditions de l’Œil)
Dans le cinéma français, lui seul sait si bien mêler nature et sensualité, dans un écosystème aussi foisonnant qu’idyllique. Cinéaste et jardinier, Pierre Creton (Un prince, sorti en 2023, ou Sept promenades avec Mark Brownen salles le 5 janvier) associe dans cette série de sublimes collages photographies homoérotiques et dessins de fleurs et de plantes.
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Romy Schneider, je ne suis pas Sissi de Stéphane Betbeder et Rémi Torregrossa (éditions Glénat)
Tout a été dit sur la vie amoureuse de l’immense comédienne, entre ses rôles inoubliables avec Andrzej Żuławski, Claude Sautet, sa rencontre avec Alain Delon, ou encore la mort prématurée et tragique de son fils. Cette bande dessinée intimiste lève le voile sur une enfance et une adolescence autrichiennes marquées par la Seconde Guerre mondiale et la découverte, pleine de fascination et de naïveté, du monde du cinéma.
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Trafic by Lucrecia Martel (Les Éditions de l’Œil)
Cinéaste argentine engagée, Lucrecia Martel fait du cinéma un art de circulation où s’entremêlent sons, histoires, identités et nature. Dans Traficinterview, carnets et photos de tournage nous plongent dans ses œuvres, à l’image des inquiétantes Le marais (2002) et La sainte fille, présenté en Compétition Officielle à Cannes en 2004.
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Sonny Boy. Mémoires d’Al Pacino (Seuil)
À 84 ans, le légendaire Al Pacino publie ses mémoires, écrites avec une énergie brute. Il dévoile les secrets de son enfance à East Harlem auprès d’une famille d’immigrés italiens, ses débuts au théâtre et ses collaborations marquantes au cinéma avec le réalisateur Francis Ford Coppola (la saga Le parrain) et aux côtés de Robert De Niro (L’Irlandais par Martin Scorsese, 2019).
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Vagabond de Sterling Hayden (Marest, traduit de l’anglais par Julien Guérif)
Connu pour ses rôles chez Huston (Quand la ville dort) par Kubrick (Docteur Folamour), Sterling Hayden (1916-1986) était également un passionné de voile et un écrivain, auteur de seulement deux livres cultes. On redécouvre aujourd’hui Wanderer, un récit autobiographique au long cours dans lequel il retrace sa vie dans l’Amérique de la Grande Dépression, ses expériences au cinéma, ses exploits militaires, ses luttes contre le maccarthysme. Un témoignage vivifiant et captivant, » le testament d’un homme qui se cherche », comme l’écrit James Ellroy.
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Le revers, essai sur Sophie Fillières de Quentin Mével, Dominique Toulat et Charlotte Garson(Playlist Society)
Funambules et rêveuses, les héroïnes de Sophie Fillières ressemblent à leur auteur, décédée en 2023 après le tournage de la sublime comédie existentielle. Ma vie, mon visagemonté sous la surveillance de ses enfants. Cet essai, composé d’un long entretien avec la cinéaste et d’une conversation avec ses proches collaborateurs, rend hommage à leur douce folie.
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A l’occasion de l’anniversaire de Mamanprimé à Cannes en 2014, mk2 et Sons of Manual nous font découvrir les coulisses de ce film d’amour fou. À travers des images signées par la photographe Shayne Laverdière, on découvre le tournage de cette œuvre émouvante explorant la relation étroite entre une mère célibataire (la fabuleuse Anne Dorval) et un fils hyperactif (Antoine-Olivier Pilon).
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VIE. Hollywood (sacs)
600 photos tirées des archives de l’hebdomadaire américain Vie qui racontent toute la décadence, la beauté et la grandeur de l’âge d’or d’Hollywood (des années 1936 aux années 1950) et du nouvel Hollywood (des années 1950 à 1972).
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mk2 – 50 ans : Une autre idée du cinéma
De la production des films à leur distribution en salles et leur conservation, une plongée passionnante dans les archives de la société mk2 cinéma (qui édite ce média), dont l’histoire croise celle des plus grands cinéastes.
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Anatomie d’une chute, scénario commenté de Justine Triet et Arthur Harari (Gallimard)
Palme d’Or à Cannes en 2023, Golden Globe du meilleur film en langue étrangère, Oscar du meilleur scénario, Anatomie d’une chute n’est plus un film, c’est un phénomène, qui se poursuit avec la publication du scénario de Justine Triet et Arthur Harari. Un document très intéressant sur les coulisses de la réalisation, et sur la distance qui sépare l’idée du résultat. Sont incluses les scènes non filmées ou non incluses dans le montage, avec les raisons pour lesquelles elles n’ont pas été incluses (souci de concision, de cohérence, de rythme, de caractérisation des personnages, etc.). Captivant.
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John Carpenter, Histoires d’horreur américaines de Nathalie Bittinger (Hoëbeke, Gallimard)
Même si John Carpenter n’en a jamais réalisé à proprement parler, le western imprègne toute son œuvre, portrait d’une Amérique brisée et assiégée de l’intérieur (Halloween1978, La chose1982, Fantôme de Mars2001); Marqué dès son adolescence par un passage à la Bible Belt, il se sentira toute sa vie à contre-courant d’un pays hanté par la violence et la ségrégation. Imprégné de deux figures non-conformistes, Howard Hawks et George Romero, Carpenter restera en marge d’une industrie qui l’admire et le rejette. Nathalie Bittinger retrace film par film son parcours insoumis dans ce très bel ouvrage illustré.
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Pendant une fraction de seconde de Guy Delisle (Delcourt)
Émigré aux États-Unis au milieu du XIXe siècle, le photographe Eadward Muybridge est considéré dans son pays d’adoption comme l’inventeur du cinéma. L’auteur québécois Guy Delisle se plonge dans la vie de ce vieil homme barbu à la silhouette toujours voûtée et nerveuse, rendu cyclothymique par un accident de diligence. Delisle joue sur la précision de son dessin pour imiter parfaitement les photos d’époque.
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Le Cas David Zimmerman de Lucas et Arthur Harari (Sarbacane)
Pour son troisième roman graphique après L’aimant et La dernière rose de l’étéle dessinateur Lucas Harari collabore pour la première fois au scénario avec son frère Arthur (réalisateur deOnoda et co-auteur deAnatomie d’une chutevoir ci-dessus). Victime d’un échange de corps le soir du Nouvel An, le photographe David Zimmerman se retrouve coincé dans le corps de Rachel, une Allemande dont il ne connaît rien. A travers un Paris qui change aussi de visage selon les quartiers, David mène une enquête policière visuellement inspirée des adaptations de Nestor Bruma par Tardi et teintée de la seule question métaphysique valable : qui suis-je si plus personne ne me reconnaît ?
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La couronne du serpent de Guillaume Perilhou (éditions de l’Observatoire)
Le Tadzio de Mort à Venise de Visconti, c’est lui. Ce livre fictionne la rencontre entre l’acteur suédois aux allures de chérubin, Björn Andrésen, et le cinéaste italien aux allures d’aristocrate. Extrêmement documenté, le roman adopte le point de vue de l’acteur à différents âges de sa vie et combine, malgré toute logique chronologique, des extraits de ses journaux et lettres avec la correspondance de Visconti. Poignant.
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PRIME : The Office, la série racontée par ses créateurs de Brian Baumgartner et Ben Silverman (éditions Capricci)
La vie de bureau Le bureauentre farces Les gens stupides, l’ennui mortel et la gestion plus que limitée nous manquent. Heureusement, on se console avec les témoignages abondants des showrunners, acteurs et scénaristes. Une véritable anthologie de la série culte, dont la forme de faux documentaire (le faux documentaire) a été conçue sous l’influence de la télé-réalité émergente.
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