« Une fois ouvert, on ne lâche plus »

« J’aime beaucoup ce livre d’Amin Maalouf (de l’Académie française, NDLR). Il m’a été offert par une amie au retour d’un voyage au Liban fait avec elle il y a 5 ans. Publié en 2012, l’ouvrage raconte l’histoire d’Adam, un historien qui revient dans son pays pour les funérailles d’un ami. Il y retrouve ses amis d’enfance, tous d’obédiences très différentes, avec qui il partage ses souvenirs de sa jeunesse dans un Liban plus détendu. D’anciens amis, plus ou moins en colère, se retrouvent, et une histoire d’amour passionnée traverse également le roman. C’est un livre sur les valeurs d’ouverture et de tolérance, qui me touche car je suis issu d’un père protestant et d’une mère catholique – c’était encore un sujet en France il y a quelques années – et que je suis marié à un Français de Origine arménienne. La mixité se retrouve aussi dans ma cuisine, même si je suis fidèle à mon ADN français que je chéris.

C’est un livre joyeux, qui raconte un pays joyeux, même s’il parle des rebondissements de l’exil et d’un retour impossible. Il fait 500 pages mais une fois ouvert, vous ne le lâcherez plus. On n’attend pas de vous qu’on offre un livre, mais plutôt une bouteille de vin, un de mes poivrons… Celui-ci, je l’offre à l’occasion d’échanges sincères avec des proches, sur la vie, le monde… Nos - sont difficiles, l’évasion qui ce que le livre permet est fondamental. Personnellement, au fil des pages, je recherche un côté énigmatique, une rêverie… Le livre me met dans un état d’inspiration ; en fin de compte, il m’aide à faire mon travail. Celui-ci m’a été donné ; C’est un vrai cadeau de recommander un livre. VB

Sp.