Voici les livres recommandés par l’Académie Goncourt pour cet été – .

Voici les livres recommandés par l’Académie Goncourt pour cet été – .
Voici les livres recommandés par l’Académie Goncourt pour cet été – .

Comme chaque été, les académiciens du Prix Goncourt ont dévoilé leurs recommandations littéraires à dévorer sur la plage, dans un hamac ou à la fraîcheur de votre fauteuil.

Si vous avez dévoré le roman « Veiller sur elle » de Jean-Baptiste Andrea, lauréat du Prix Goncourt 2023, vous trouverez certainement de quoi vous plaire parmi ces livres. Pour vous offrir de quoi lire au bord de la piscine ou à la mer, les dix écrivains qui composent l’Académie Goncourt ont dressé une liste des ouvrages qui les ont marqués cette année. Il y a dix de ces « favoris », une bonne pile à lire dans les mois à venir. On vous le dévoile sans plus attendre !

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« Paul vient d’acheter une maison de vacances dans les Landes. Sa sœur, Lili, trouve un havre de paix chez elle où elle passe des séjours chez Jo, sa compagne. Dans ce décor sauvage, l’heure est à la contemplation. Mais les incendies de l’été 2022 ébranlent leur idée du bonheur. Les pins partent en fumée, les habitants fuient, et Lili, hantée par la malédiction du départ, laisse surgir ses sombres pensées. Mais après le drame, la forêt reprend ses droits, l’espoir renaît… »

Le crépuscule d’un Dieu

« Le récit des dernières années de la vie de Rudolf Noureev, le plus grand danseur classique du XXe siècle, par son médecin et ami Michel Canesi. Un livre émouvant, de sincérité et de douceur, qui nous fait découvrir le monde de la danse et révèle des aspects méconnus de la personnalité de l’ancien directeur de la danse de l’Opéra de Paris. “J’ai l’impression que quelque chose ne va pas» : c’est par ces mots que Rudolf Noureev se confie à Michel Canesi, son jeune ami médecin, sur sa santé. Quelques jours plus tard, Rudolf apprend qu’il est atteint du SIDA. Michel l’accompagnera jusqu’au dernier jour. »

« Gustave Caillebotte (1848-1894) était peintre. Mais pas seulement. C’était avant tout un homme passionné. Artiste novateur reconnu par ses pairs, premier collectionneur des impressionnistes, grand navigateur, philatéliste renommé, botaniste novateur, il a poursuivi plusieurs passions jusqu’à les maîtriser pour exceller. Plus d’un siècle plus tard, qui peut encore raconter cette histoire ?

Souviens-toi des abeilles

« ‘C’est toute petite, une abeille, toute petite, elle ne doit pas mourir à cause du dessèchement de la terre, elle ne doit pas mourir, une abeille ; c’est comme un enfant malade, une mère qui ne reconnaît plus son fils, ces choses ne devraient pas exister ; des injustices qui brisent tout à l’intérieur, qui nous serrent le ventre et nous coupent le souffle. Impuissant. Comment expliquer cela à Anir ? Comment?” Anir a dix ans. Il aime les aigles qui font de grands cercles près des nuages ​​et les histoires que lui raconte son grand-père, notamment celles concernant le rucher du Saint – le plus ancien rucher collectif du monde -, perché à flanc de montagne dans le Haut Atlas. . Le jeune garçon, sous la chaleur écrasante du sud marocain, apprendra à prendre soin des abeilles et à aimer cette terre rouge, aride et de plus en plus silencieuse. Il ignore que derrière les légendes de son village et la berceuse envoûtante de sa mère se cache un sombre secret de famille. »

« Après son divorce et le décès de son père, Yann de Kérambrun a décidé de quitter son poste de professeur d’histoire à Paris pour retourner à Saint-Malo, où il a passé les étés de son enfance. Épuisé, il n’a qu’une envie : retourner à la mer et la contempler depuis la maison dont il a hérité, le long de la plage, face à l’île de Cézembre. »

« Igarka est un endroit mystérieux. Les habitants s’y endormissent dès que le froid devient trop intense. Ils y mènent une vie très dure. Tellement isolé que les heures semblent s’écouler plus lentement qu’ailleurs. Dans ce village habituellement paisible, le vieux Matteus vient d’être assassiné et le sergent Sören sent une menace peser sur lui. Il décide alors, alors que son fils vient de naître, de ne pas dormir l’hiver prochain. »

« Jumeaux de mai, Jeanne et Paul ont grandi dans les Vosges. Enfants, ils jurent fidélité par le sang. Le Pair est le lieu préféré de leurs jeux, de leurs mystères. La guerre qui vient les délie, les sépare. Chacun sera désormais prisonnier de ses silences. Jeanne est brisée par une passion interdite, Paul disparaît à jamais. A la fin de sa vie, Jeanne retourne au camp du Struthof. Face au Donon, elle révèle à l’âme de son frère ses derniers secrets. »

« Cécile est décédée à vingt-sept ans dans un accident d’avion. Le personnage principal de cette histoire a eu une brève relation de jeunesse avec elle. Cette mort hante sa mémoire, non pas de manière traumatisante, comme on pourrait s’y attendre, mais de manière incertaine, fugace, presque douce. Et petit à petit, c’est le souvenir lui-même qui s’efface. Un jour pourtant, le double de Cécile lui apparaît dans la rue. Il se met à suivre cette femme : si c’était elle, qui lui serait rendue par une sorte de faute spatio-temporelle ? L’absence laisse place à une obsession hallucinatoire, où il imagine les mille vies potentielles qu’aurait pu avoir Cécile. »

« Diffusé en direct par le monde médiatique, l’incendie du 15 avril 2019 suscite une émotion mondiale qui atteste de la gloire universelle de Notre-Dame de Paris, célébrée depuis le XIIe siècle à travers des textes, des images et de la musique. L’audace de son architecture fait de Notre-Dame l’archétype du sanctuaire chrétien et le symbole de l’élégance parisienne dans les illuminations médiévales. »

« Un soir d’automne, un Russe de trente ans reçoit la visite de fantômes. Fantômes de sa jeunesse et de tous les autres : ceux qui croyaient autrefois que leur pays ne les classait plus dans la catégorie des espèces dangereuses, des « pervers sexuels ». Il décrit une Russie peu connue des Occidentaux, une Russie progressiste qui, pendant une décennie, a cru aux droits de l’homme et à l’amour libre. Il évoque l’espoir frémissant des jeunes Russes de ne plus faire semblant, d’être enfin acceptés par leur famille et par la « patrie ». Pouvoir se tenir la main dans les rues de Moscou, oser embrasser son amoureux lors du premier concert de Mylène Farmer à Saint-Pétersbourg, être ébloui par l’Europe et le États-Unis« ouvrons grand nos yeux sur les opportunités d’un monde nouveau. »

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