à Saint-Dizier, la nouvelle romance prend le couvert

à Saint-Dizier, la nouvelle romance prend le couvert
à Saint-Dizier, la nouvelle romance prend le couvert

Pour prendre le pouls de l’édition du livre à Saint-Dizier, jhum quotidiennement est allé à la librairie Larcelet – L’attend l’oubli, à l’approche de la mi-année. Raz-de-marée de nouvelles romances, ralentissement des mangas, maintien de la littérature… On fait le point.

Vous êtes sur le point de lire un article qui n’a rien de surprenant. Sauf sa chute. En France, en 2023, le secteur de l’édition du livre a connu un léger repli après des années de croissance continue (- 4 % par rapport à 2022, selon les chiffres de la société GfK). La tendance se poursuit au premier semestre à Saint-Dizier, comme on peut le constater jhm quotidienMardi 11 juin, à la librairie Larcelet – En attendant l’oubli.

« On sent une baisse, surtout au mois de mai qui a été très calme », assure Caroline Hayot, sociétaire de la librairie. Et de poursuivre : « Il y a beaucoup de production, trop de production, et le livre reste un produit de luxe. » La concurrence des livres d’occasion est énorme, et plus qu’Amazon ou d’autres sites de vente de livres, c’est la plateforme de revente Vinted qui apparaît comme un concurrent très sérieux. Ce petit bilan étant dressé, plongeons-nous dans les tendances des six premiers mois à Saint-Dizier.

La littérature toujours au top

Permettez-nous d’enfoncer une porte ouverte : la littérature (au sens large) est en tête des ventes. « Pas forcément les classiques, mais le roman », précise Caroline Hayot. Résultat, 7 383 volumes ont été vendus depuis le 1er janvier. C’est beaucoup. Et parmi ceux-ci, pour poursuivre l’évidence, le livre de poche laisse le grand format sur le stand : 2 178 contre 1 746. La romance, nouveau genre phare des libraires, obtient une belle troisième place, avec 1 199 ventes.

Dans le détail, le plus gros succès en littérature est « Lakestone, tome 1 », le nouveau phénomène romance de Sarah Rivens, avec 91 exemplaires vendus. Viennent ensuite « Un animal sauvage » de Joël Dicker (54 ventes), et le « Roman de Renart », en livre de poche (53 ventes). “Mais c’est compréhensible, car c’est un ordre scolaire”, explique Caroline Hayot.

Livres et bandes dessinées pour enfants

Derrière la littérature, les deux grandes familles de livres qui ont connu le plus grand succès sont les livres jeunesse (5 022 livres vendus) et les bandes dessinées (4 979). Cette dernière catégorie comprend les mangas, dont « l’âge d’or est un peu révolu », selon le libraire. Ce qui n’empêche pas le tome 107 de « One Piece » d’Eiichirō Oda de bien se vendre, à 23 exemplaires. Pas de quoi détrôner « La Route » de Manu Larcenet, adaptation en bande dessinée du roman éponyme de Cormac McCarthy, vendu 37 fois. Côté jeunesse, une édition collector du « Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry, au format poche, arrive en première position, avec une quinzaine de ventes.

Et qu’en est-il des flops ? Pas facile à dire, tant les échecs commerciaux tombent aux oubliettes. Mais, tout de même, le récit de vie « Allez, parlons » co-écrit par Omar Sy et Elsa Vigoureux, vendu une seule fois, a tout de l’air d’une belle absurdité. Caroline Hayot réfléchit, puis sourit : « Les cartes postales restent notre vente numéro un… » L’avez-vous vu venir ?

Dorian Lacour

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