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Éditorial Cantal
Publié le
11 novembre 2024 à 11h50
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Préfacé par Pierre Bonté, « Le Destin d’une reine en sabots », premier livre de Sylvie Pullès (éd. de L’Aulne) retrace 40 ans de carrière musicaleentre les rencontres avec son public et voyages dans le monde entier.
J’ai toujours voulu pousser le plus loin possible ma passion pour les musiques traditionnelles, ma culture, ma région et la langue occitane.
Un hommage à ses parents
Issue d’un milieu modeste comme elle aime à le rappeler, c’est ça univers familial ce qui lui a permis de s’imprégner de cette culture si chère à son cœur car elle n’oublie pas d’où elle vient. « Aujourd’hui, je voudrais passer le flambeau à la jeune génération pour qu’elle témoigne à son tour et nos racines le plus longtemps possible. »
Anecdotes de la plume
Au fil des pages, elle évoque fils premier bal dans le Cantal à l’âge de 12 ans avec son père le 7 juillet 1984 à Saint-Martin-sous-Vigouroux à l’Hôtel de la Poste. L’année où elle a eu 20 ans, en 1992, elle a été admise à la SACEM avec entre autres une de ses compositions » La Bourrée de Pierrefort » qui deviendra très vite un tube et qui lui valut la médaille de la ville de Pierrefort.
Renommée cathodique
Puis les premiers arrivent émissions de télévision et les stations de radio nationales, notamment Pascal Sevranqui au fil du temps deviendra un ami et un confident. Egalement France Inter avec Jo Dona et Jean-François Heckle, avec qui elle a eu l’honneur de participer à l’une des dernières émissions »Inter Danse» avant de partir pour Toulouse, où elle étudie au conservatoire et à la faculté de musicologiegrâce à des études d’espagnol et occitan .
Parmi les personnes qui comptaient beaucoup pour elle, elle ne peut ignorer sa rencontre avec André Verchuren qui l’a surnommée ” la reine d’Auvergne », « la reine du folklore auvergnat » et qui deviendra son parrain musical.
Rencontre avec deux présidents
En décembre 2014, elle participe à l’inauguration du Viaduc de Millau pour lequel elle a composé la chanson “Si tu vas à Millau” aux côtés du président Jacques Chiracet le ministre et maire de Millau de l’époque Jacques Godfrain. Quelque temps plus tard, elle rencontre un autre Président de la République : Valéry Giscard d’Estaing avec qui elle aimait parler « accordéon » dans sa résidence du château d’Estaing.
Elle garde soigneusement son dévouement où il écrit « À mon amie Sylvie Pullès qui est une bien meilleure accordéoniste que moi ». Impossible de ne pas évoquer sondeux Olympiade 2010 et 2015 où Pierre Bonte et Fabien Lecoeuvre lui ont confié, pour son30 ans de carrièreun disque d’or qui a récompensé son5 000 balles2 millions de km parcourus, 2 millions de danseurs.
GR
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