Aymat Catafau, universitaire à la retraite et membre de l’Association archéologique des Pyrénées-Orientales, ne s’attendait pas à découvrir un tel spectacle ce 29 octobre au matin en ouvrant sa librairie. Il relativise cependant : « Je“J’ai perdu 8 000 euros, mais personne n’est mort.”
Dans la nuit du lundi 28 au mardi 29 octobre, la petite librairie de Livres anciens et modernes de cet ancien universitaire, située rue Louis Pasteur à Perpignan, a été littéralement inondée. Après que le plafond s’est effondré sous le poids de l’eau… Verser des seaux depuis la terrasse au dessus ! Aymat Catafau, homme de lettres mais aussi de bon sens, raconte ce qu’il décrit comme «ma petite mésaventure”, à la lumière de la tragédie survenue à Valence, en Espagne.
“Certes, j’ai perdu une bonne partie de mon inventaire, 800 livres par miracle sans grande valeur, sur les 4 000 que comptait la librairie. Bien sûr, j’ai calculé la perte et je dispose de 8 000 euros, mais comme je ne cesse de le répéter à mes proches, mes amis et mes clients : personne n’est mort.. Ce matin-là, il s’apprêtait à ouvrir son commerce, comme chaque matin, lorsqu’il sentit une pression anormale derrière la porte. « J’ai poussé du mieux que j’ai pu et un vrai petit ruisseau a coulé. Les livres posés au sol, en tas, flottaient dans 5 cm d’eau. Ceux qui étaient stockés sur les étagères n’ont pas été endommagés. Le plus embêtant dans tout ça, c’est que j’ai maintenant un trou béant à l’endroit où se trouvaient les faux plafonds. Le libraire a pu louer un déshumidificateur, “afin d’éviter que les “survivants” ne moisissent avec un taux d’humidité de 90%”, il se confie.
Deux jours plus tard, Aymat Catafau rouvre sa librairie pour, en partie, rassurer ses habitués.
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