Stefan Hart de Keating publie trois livres en un an chez L’Harmattan

Stefan Hart de Keating publie trois livres en un an chez L’Harmattan
Stefan Hart de Keating publie trois livres en un an chez L’Harmattan

Sortir trois livres en un an, tous publiés en , aux Éditions L’Harmattan, n’est pas donné à tout le monde. C’est ce que Stefan Hart de Keating a réalisé cette année. Après Page Tournée publiée en mai, il nous a présenté Essentiel en septembre. Malcolm de Chazal sortira par ailleurs en France le 7 novembre.

Si la page se tournait* est un recueil de poèmes, Essentiel est une compilation de textes de Robert-Edward Hart, principalement sa poésie. Cet hommage vise à rendre Robert-Edward Hart – poète illustre mais peu connu des jeunes – plus visible localement et à l’international.

Essentiel porte bien son titre, puisque l’on y retrouve les fondamentaux de la vie et de l’œuvre de Robert-Edward Hart. Cette sélection de textes s’adresse non seulement aux adultes mais aussi aux jeunes, explique Stefan Hart de Keating. « C’est de la poésie romantique à l’ancienne, avec un côté métaphysique. Ce sont de très belles rimes. Robert-Edward Hart a été un grand influenceur à son époque. Il a inspiré d’autres artistes.

Stefan Hart de Keating regrette « qu’on ne peut pas vendre de livres à la Nef. Les visiteurs du musée veulent souvent lire Robert-Edward Hart. Ce n’est pas une question d’argent, mais d’accès à la poésie de Robert-Edward Hart. Ne pas l’autoriser dans le musée est une aberration”.

Quant à Malcolm de Chazal autrementpublié dans la collection Lettres d’Ailleurs chez L’Harmattan, l’ouvrage nous invite à porter un autre regard sur l’écrivain, poète, peintre et philosophe. L’aventure de ce livre commence en 2000, lorsque Stefan Hart de Keating collabore au magazine trimestriel Autopsy. « Un jour, on m’a demandé d’aller voir à qui profitent les œuvres de Malcolm de Chazal. C’était la grande question de l’époque. J’ai mené mon enquête. Autant je suis le petit-cousin de Robert-Edward Hart, autant je suis le petit-neveu de Malcolm de Chazal. De ce fait, j’étais en contact avec la famille, notamment ma grand-mère, qui me racontait des histoires sur lui. Ce sont des anecdotes, des histoires de famille inédites que j’ai compilées”souligne Stefan Hart de Keating.

Il souhaitait d’abord en faire une bande dessinée. “C’était très scénarisé, avec principalement des dialogues.” Cette première ébauche est restée dans son ordinateur pendant des années, avec l’ajout occasionnel d’une nouvelle anecdote. Cette année, après la parution de l’Essentiel, il a décidé de sortir Malcolm de Chazal autrement. Non sans inclure la description de la maison où il vivait et l’ambiance de Port-Louis à l’époque. «J’ai fait pas mal de recherches.»

Dans l’ouvrage que nous avons pu consulter, on retrouve Malcolm de Chazal dans son intimité, à la Villa Sylvain où il a grandi, qui sent la sérénité. Le personnage qui pourrait être “aussi exécrable, il avait un certain charme qui était séduisant”souligne Stefan Hart de Keating. On voit Malcolm de Chazal adolescent, “passer son temps à s’amuser”.*A 16 ans, on le suit dans le long voyage vers l’Amérique où il poursuit des études qu’il considère “morne et inutile”. On le retrouve dans Maurice changé. Nous suivons sa quête de soi. Malcolm de Chazal autrement peut être lu d’une seule traite, avec le sourire aux lèvres. Il nous transporte dans l’intimité d’un personnage que l’on a parfois du mal à comprendre. L’écriture est empreinte de poésie et teintée d’une bonne dose d’humour. Cette biographie romancée intéressera certainement ceux qui connaissent déjà le Malcolm de Chazal et invitera les autres à mieux l’apprécier. « Je ne voulais pas faire de ce livre une thèse, je suis resté simple. On découvre Complicated Malcolm dans les mots de chacun. Les anecdotes peuvent être lues individuellement ou même à voix haute.souligne Stefan Hart de Keating.

“Essentiel” est disponible sur Amazon, à la librairie Petrusmok du Hennessy Park Hotel et bientôt chez Bookcourt. « Malcolm de Chazal autrement » est disponible en prévente sur Amazon.

« J’ai peint avant d’écrire »

Stefan Hart de Keating peint également. « J’ai peint avant d’écrire. Mais peindre demande des moyens, du temps, de l’inspiration. Il y a une dizaine d’années, je me suis remis à la peinture mais je n’ai jamais exposé”il explique.

Chez lui à Roches-Noires, Stefan Hart de Keating ne cesse de taquiner la palette. Une quarantaine de tableaux attendent : paysages de l’île Maurice, portraits, natures mortes. « Je peins pour le plaisir. Je ne me dis pas qu’il faut que j’expose »il explique. “Ma technique est l’hyperréalisme avec une touche d’impressionnisme.”

 
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