“Quand nous travaillons ensemble sur nos livres, entre nous, c’est strictement professionnel, explique Caroline Foucher, 55 ans et hypnothérapeute. Nous utilisons nos compétences avec respect et confiance… » « Oui, remarks Cyrielle, dans le travail, on relativise. » Mais ce sont bien les liens du sang qui unissent les trois femmes.
Un élan vers l’écriture
« Tout a commencé avec Élodie, dit Caroline, la mère. C’est elle qui a donné l’impulsion et a commencé à écrire la première. » La jeune femme de 29 ans invente des histoires depuis le collège, puis en s’inspirant des deux guerres mondiales et de la trilogie dystopique de science-fiction. Jeux de la faim Élodie a écrit son tout premier roman au lycée intitulé Fil. « J’ai d’abord laissé cela de côté, me consacrant aux défis d’écriture et à la création d’un conte illustré intitulé Coeur de loup. »
En 2020, alors que la France est confinée, la jeune Cyrielle, étudiante en prépa dessin narratif à l’école Pivaut de Nantes, voit ses cours annulés et retourne en Normandie. «J’ai ensuite illustré Coeur de loup ajoute-t-elle à l’âge de 26 ans. Depuis, je dessine les couvertures des romans d’Élodie ! »
Un tarot divinatoire
Les deux sœurs ont également créé ensemble un tarot divinatoire. « Un sacré travail pour illustrer plus de 70 cartes ! » sourit Cyrielle. Très vite, Élodie se professionnalise en publiant une série d’ouvrages sous le pseudonyme d’Elodye H. Fredwell. « J’ai écrit six livres à ce jour, dont la trilogie Fil, précise-t-elle. Mon registre est la littérature de l’imaginaire. J’accompagne également les auteurs dans le développement de leur visibilité, je suis entrepreneur, je crée pour eux des contenus et des identités visuelles. »
Cyrielle, de son côté, continue d’illustrer des couvertures de livres, dont celle de sa mère Caroline. « Elle a illustré l’intégralité de l’ouvrage. Mon livre d’émotions est né de mes difficultés à comprendre mes émotions et celles des autres, dit Caroline. J’aime les humains et leur complexité. J’ai glané des informations philosophiques et sociologiques, puis j’ai écrit le livre en oubliant le côté conceptuel pour qu’il soit accessible. » Celle qui est hypnothérapeute depuis huit ans avoue avoir transmis très tôt l’amour des livres à ses filles. « Je leur ai lu beaucoup d’histoires, puis quand les ordinateurs sont arrivés à la maison, je leur ai appris les bases de la dactylographie. »