Il est temps. La première édition de la Foire du livre métropolitaine et méditerranéenne, qui met l’Espagne à l’honneur, a officiellement débuté. Vendredi, 1 500 personnes se sont rendues à la Citadelle, » lieu historique mais aussi plein de culture », comme souligne Pâquerette Demotes-Mainard, directrice d’Actavista, l’association qui a restauré ce lieu pour l’ouvrir au grand public. Ouvert jusqu’au 27 octobre, le festival permettra aux visiteurs de rencontrer et d’interagir avec 40 éditeurs espagnols, ainsi qu’une centaine d’auteurs.
Redonner au livre la valeur qu’il mérite, promouvoir la culture méditerranéenne, souligner l’importance du livre pour qu’il reste un outil de développement personnel mais aussi de divertissement : c’est ce que les organisateurs entendent montrer avec cette initiative. ” Le livre est le meilleur moyen de transmettre le savoir, de s’ouvrir au monde et d’en comprendre la complexité. », rappelle Daniel Gagnon, vice-président de la Métropole responsable de la Culture et des équipements culturels. Mais aussi, » qui mieux que les livres peut participer à la construction d’une identité de ce territoire et d’appartenance à la Méditerranée ? « . Si cette édition tourne autour de l’Espagne, chaque année sera consacrée à la culture et à la littérature des différents pays méditerranéens. ” Ce n’est que le début d’un chemin que nous emprunterons loin dans les années à venir. »conclut Daniel Gagnon.
Le premier jour
En cette journée d’inauguration, le programme était riche et étendu. Durant l’après-midi, enfants et adultes ont pu rencontrer des éditeurs et des auteurs, mais aussi participer à différents ateliers d’écriture. Il y a eu une réunion pour discuter du lien entre le rap et la littérature, en mettant l’accent sur le rôle important des mots. Le soir, la table ronde autour du thème de l’intelligence artificielle a eu lieu avant le concert qui a conclu en beauté la première des trois journées du Salon du livre métropolitain et méditerranéen qui se poursuit tout le week-end.
