Glasgow, pour la vie et la mort

Glasgow, pour la vie et la mort
Glasgow,
      pour
      la
      vie
      et
      la
      mort
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CRITIQUE – Une magnifique histoire d’amitié entre deux hommes au cœur de la sombre Écosse du pays minier.

Andrew O'Hagan était jusqu'alors considéré comme un brillant représentant, distingué à juste titre par le magazine accorder, des Britanniques de sa génération. Mais rien de plus. Il est né en 1968, il est écossais, il a été récompensé par de nombreux prix prestigieux, mais il n'avait jusqu'alors jamais fait exploser l'applaudimètre. Et aucun de ses romans ne dépassait une moyenne très honnête et n'était inoubliable.

Mais, avec Les Éphémères (Les éphémères2020), il passe à la vitesse supérieure. C’est Anne-Marie Métailié, dans son recueil écossais, qui l’édite. Ce n’est pas un hasard. On connaît son goût pour l’Écosse – et sa connaissance du pays. Les Éphémères est le plus écossais des romans d'O'Hagan, ainsi que le plus riche et le plus subtil.

L’Ecosse n’est plus un simple décor : elle est l’âme et la géographie du livre. Car le roman se déroule à Glasgow, au cœur de l’Ecosse sombre du pays minier, avec une vue lointaine sur les îles d’Aran, et les personnages, même s’ils sont installés à Londres…

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