Le CPE souhaite une consultation du secteur sur les livres d’occasion

Le CPE souhaite une consultation du secteur sur les livres d’occasion
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Dix jours après les annonces du Président de la République à la Fête du livre de Paris, le Conseil permanent des écrivains (CPE) estime que « le marché du livre d’occasion doit faire l’objet d’une concertation entre l’ensemble de la filière », selon un communiqué publié lundi 22 avril.

Le CPE, prenant acte des conclusions de l’étude de Sofia et du ministère de la Culture publiée le 10 avril et révélant qu’un livre vendu sur cinq en est d’occasion en 2022, note « la surreprésentation des CSP+ parmi les acheteurs de livres d’occasion et le rôle joué depuis plusieurs années par les grandes plateformes de vente en ligne (60% des acheteurs de livres d’occasion s’approvisionnent principalement via internet) « .

Cette industrialisation du marché de l’occasion liée à l’essor du numérique, outre son éventuel impact sur le plan écologique, donne lieu à un flou croissant entre les livres « neufs » et « comme neufs » qui met à mal la loi Lang sur le livre. le prix unique du livre auquel est attachée toute la filière », affirme le CPE, qui ajoute que cette industrialisation « se mettre en concurrence directe et immédiate entre les œuvres nouvelles donnant lieu à rémunération des auteurs et éditeurs et celles ne donnant droit à aucun droit « .

Le SNE est pour une application de la taxe en 2025

La consultation invoquée doit être réalisée » en parallèle d’indispensables négociations avec les éditeurs sur les conditions contractuelles des auteurs et leur précarité « .

En visite à la manifestation littéraire le 12 avril, Emmanuel Macron a évoqué la mise en place d’une taxe sur les livres d’occasion. ” Nous mettrons en place au moins une contribution qui pourra contribuer à protéger le prix unique et permettre également à nos auteurs, éditeurs et traducteurs d’être mieux aidés. “, a-t-il mentionné sans plus de précisions.

Depuis, acteurs politiques et industriels semblent divisés sur l’idée d’une taxe, qui n’avance pas malgré l’injonction présidentielle du 12 avril : « Mme Dati fera des annonces d’ici la fin de l’émission », a exhorté le président.

Si François Bayrou a pris position contre cette idée le Radio J, Denis Olivennesprésident d’Editis, réaffirmé Figaro son souhait de voir cette taxe mise en place, qui « pourrait aider le livre d’occasion à participer au financement de la création « .

Le directeur général du Syndicat national de l’édition Renaud Lefebvre s’est clairement exprimé auprès du Échos en faveur de l’application rapide d’une telle mesure. ” Il faut agir vite car le marché croît très vite et nous demandons que ce nouveau système soit intégré dans la prochaine loi de finances pour une application en 2025. « .

Depuis, la rue de Valois ne s’est pas exprimée au sujet de la taxe, dont elle n’envisageait pas l’expérimentation avant la déclaration présidentielle.

 
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