Des affiches publicitaires pour un livre « transphobe » retirées des rues de Paris

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Le premier adjoint à la maire de Paris, Emmanuel Grégoire, le 17 avril 2024. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Par Le Nouvel Obs avec AFP

Publié le 18 avril 2024 à 9h05

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La mairie de Paris a dénoncé mercredi 17 avril, par la voix de son premier adjoint, la promotion sur des panneaux publicitaires dans la capitale d’un livre propageant une « discours de haine » envers les personnes transgenres et l’opérateur JCDecaux affirme avoir rapidement retiré les affiches.

“J’ai eu le malheur de découvrir, dans les rues de Paris, une série de publicités sur des mâts de drapeaux faisant la promotion du livre “Transmania””écrit Emmanuel Grégoire dans une lettre adressée à Jean-Charles Decaux, patron du groupe d’affichage publicitaire éponyme, et transmise à l’AFP.

Contacté par l’AFP, JCDecaux affirme avoir déjà « retrait des affiches » à cause de » des propos véhiculés sur le visuel, sur lequel la Ville de Paris nous a également interrogés. » Le visuel « est également contraire à notre charte de déontologie pour la communication externe »ajoute le groupe, qui présente son “excuses” aux personnes “que ces affiches auraient pu frapper”.

« La haine des autres n’a pas sa place dans notre ville »

Sur l’affiche en question, le livre, sorti le 11 avril, est présenté comme un « enquête sur les abus de l’identité transgenre » OMS « s’infiltre dans toutes les sphères de la société ». Sur le réseau X, Kam Hugh, drag queen qui a participé à la première saison de l’émission Drag Race France, a dénoncé mardi soir un « publicité ouvertement transphobe ».

« La transphobie est un crime. La haine des autres n’a pas sa place dans notre ville”d’accord sur X Emmanuel Grégoire, demandant à JCDecaux “le retrait de cette annonce”.

Dans ce livre, les auteures, Dora Moutot et Marguerite Stern, “connus pour leurs déceptions transphobes”propagé « encore une fois leur discours de haine », affirme l’élu socialiste dans la lettre. Dans le mouvement féministe, ces militantes se sont fait connaître pour leurs critiques répétées des transitions de genre, ce qui leur a valu plusieurs plaintes.

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« L’orientation sexuelle et l’identité de genre ne sont pas une idéologie »rappelle Emmanuel Grégoire, pour qui « la diffusion et la promotion de tels discours vont à l’encontre des valeurs portées par la Ville de Paris ».

Une « enquête sourcée »

« Notre livre n’est pas transphobe, il ne prône en aucun cas la haine des autres et des personnes trans »lui a répondu sur X Dora Moutot, pour qui c’est un « enquête sourcée »particulièrement sur « certains acteurs qui poussent les transitions de genre et en tirent profit ».

Elle a dénoncé « un acte de censure fondé sur des hypothèses plutôt que sur une analyse de contenu »et un « un obscurantisme qui cherche à museler toute pensée critique ».

La maison d’édition Magnus, qui a également mentionné “la censure”déploré que JCDecaux ait retiré les affiches, « sans même prévenir ses propres clients » et a indiqué qu’elle « je ne m’arrêterais pas là »dans un communiqué de presse.

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Pour Marguerite Stern, Emmanuel Grégoire “ne sait pas ce qu’il fait” mais a agi sous la pression de « 15 associations trans » adeptes de « harcèlement » et ” menace “.

Par Le Nouvel Obs avec AFP

 
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