trois récits de voyage en un

trois récits de voyage en un
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“C’est un livre de racines, sur mes liens avec ma mère et l’Indonésie, sur mon immersion dans la spiritualité de Bali, ses chemins sacrés et secrets.”

Le Miroir de Bali est une histoire multiple. Trois voyages qui s’enchaînent.

Un voyage géographique

Tout d’abord, un voyage géographique. En 2022, il traversera le nord de Bali à pied d’ouest en est, sur une durée de 40 jours. Comme Sylvain Tesson dans Les chemins noirs, elle tourne délibérément le dos aux routes goudronnées pour emprunter des chemins perdus, des passages oubliés, le jalan kecil. Elle dort à la belle étoile dans son hamac en moustiquaire, croise des sanctuaires religieux presque abandonnés, se perd parfois dans la jungle, marche péniblement sur des chutes interminables, rencontre des agriculteurs ou des villageois qui l’accueillent avec les armes. ouvrir. Le défi physique est impressionnant, pas du tout à la portée de n’importe qui. Après ses périples dans l’Himalaya ou les Andes, l’écrivaine voyageuse est une marcheuse confirmée.

Un voyage dans le temps

Quiconque aime marcher sait que cette discipline favorise la réflexion et ravive la mémoire. C’est donc un voyage dans le temps qu’entreprend Linda lors de son errance balinaise. Ses démarches l’obligent à se confronter à un passé souvent douloureux dominé par les viols lors d’un précédent voyage et par des traumatismes familiaux : le divorce difficile de ses parents trente ans plus tôt ; l’alcoolisme de son père bien-aimé ; détachement émotionnel de sa mère. On parle beaucoup aussi de celui-ci, un Javanais immigré en France. L’amour mère-fille est souvent complexe, encore plus ici dans un contexte multiculturel où les non-dits permettent d’esquiver les sujets de colère. Mais garder le silence n’est-il pas Source de souffrance ?

Un voyage de guérison

C’est donc ce troisième voyage, de guérison, que Linda Bortoletto mène durant ce voyage de 40 jours. Son cheminement spirituel intérieur n’est pas nouveau : elle pratique le yoga, la méditation et le tantrisme depuis très longtemps. Son travail de retour à soi (ce qu’elle appelle « faire le métier ») requiert une autodiscipline du corps et de l’esprit qui ne s’improvise pas. Linda progresse petit à petit vers la guérison en repoussant ses démons. Son sixième sens et sa grande ouverture sur le monde immatériel lui permettent des rencontres exceptionnelles avec des anges gardiens, de chair ou non, et d’établir des contacts profonds avec les Balinais. Avec un héritage mystique (une grand-mère paternelle française profondément catholique et un grand-père maternel kejawen), ce n’est peut-être pas un hasard…

Crédit @LindaBortoletto

Linda Bortoletto retrouve « le vrai Bali », celui dont rêvent tous les touristes qui débarquent à Denpasar mais vont rarement plus loin que Canggu, Uluwatu ou encore Ubud. Plus important encore, elle se retrouve à travers son intense travail d’introspection. Quant à nous lecteurs, même les plus cartésiens, nous remercions cette marcheuse de nous avoir permis de marcher à ses côtés, sac à dos et bâtons d’encens à la main, et de nous avoir fait comprendre qu’il existe d’autres façons de penser et de philosophie de vie : la richesse intérieure. , acuité des sens, remise en question, travail sur soi.

Pour plus d’informations sur le site de l’éditeur Payot.

Linda Bortoletto cite parmi les ouvrages de sa bibliographie Bali 50 ans de changements d’Eric Buvelot et Jean Couteau dont nous vous parlions ici.

Retrouvez les photos qu’elle a prises lors de son expédition sur le site de Linda Bortoletto. Cliquez ici pour vous régaler les yeux, ils sont splendides.

 
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