Joël Dicker, la bête sauvage qui peut – Libération

Joël Dicker, la bête sauvage qui peut – Libération
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Pourquoi ça marche

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Le cahier Livres de Libécas

Dans le nouveau thriller de l’auteur suisse, un braquage, un tatouage et toujours aucun plan.

Alors, comment est le nouveau Joël Dicker ? Sur les forums, les avis sont très clairs. “Un chef-d’œuvre” pour certains, “déception” pour les autres (on a même noté ce commentaire meurtrier : « Écrit avec tes pieds par un écolier. Remboursé !). De notre côté, en nous mettant dans le bain comme dans un film d’avion, nous avons retrouvé les mêmes ingrédients qu’à notre habitude : gros plans, gros trucs et grosse allumeuse à la fin de presque chaque chapitre (le premier : “Mais dans vingt jours exactement, sa vie allait basculer”le troisième : “C’est ce qu’il pensait” le cinquième : « Greg s’est lancé à sa poursuite. » etc.). Si le thriller se démarque de sa routine, c’est plus thématiquement : ici pas de meurtre (mais un braquage à Genève, ça change), une intrigue plus centrée sur la vie d’un couple (qui trompe qui, ça change moins) et surtout surtout pas mal de scènes façon un peu olé olé 50 nuances de Grey. Après le refroidissement l’affaire Alaska Sanders, Un animal sauvage explore, lecteurs, la part animale en chacun de vous.

Que fait Sophie avec ces menottes ?

C’est l’histoire de deux couples : Greg et Karine (classes moyennes), Arpad et Sophie (plus aisées). Greg et Karine vivent dans un lotissement, se disputent et craignent d’être perçus comme des « ploucs ». Arpad et Sophie (qui cache un tatouage de

 
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