Je pense donc j’ouvre le débat, en m’appuyant sur les trois livres en lice – .

Je pense donc j’ouvre le débat, en m’appuyant sur les trois livres en lice – .
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Dans le cadre du prix de philosophie du lycée, les élèves de terminale de la spécialité Sciences humaines, littérature et philosophie (HLP) de Jacques-Cœur ont présenté les trois ouvrages en lice

et a ouvert les débats hier après-midi à la Maison de la Culture.

Salle Pina-Bausch du MCB, les 22 terminaux HLP sont impatients de saisir le micro pour « oser utiliser leur propre compréhension ». Par la voix de leur professeur de philosophie, Marie Crabières, c’est Kant qui parle. Et d’ailleurs, pensant par eux-mêmes, « on aime beaucoup ça ». Ils doivent présenter les ouvrages en compétition pour le prix de philosophie du lycée et ouvrir le débat sur des problématiques d’actualité. Exemplaires annotés en main, Louna, Maëly, Violette, Léane et Véra révisent sans stress leurs arguments. Ils défendent la médecine des désirs

, leur livre préféré. La question se pose : « La médecine est-elle là pour satisfaire un désir et pas seulement pour guérir ? « . Deux autres titres seront commentés par leurs camarades : Schizophrénie numérique , « Et si le mythe de l’intelligence artificielle servait à cacher l’automatisation de nos facultés de pensée » ; Et Y a-t-il des tueurs-nés ?

en se demandant « quelle est la marge de liberté par rapport à ce qui est inné ».

Les étudiants travaillent depuis octobre. « Ils ont eu le temps de lire, de choisir, de changer d’œuvre, de sélectionner quelque chose qui leur parle » souligne Marie Crabières.

Avant d’entrer sur le ring, ces boxeurs de pensée apprécient les conseils de leur entraîneur. “Penser, c’est prendre des risques, s’exposer au jugement des autres.” Mais je dis, donc j’existe. “J’ai le droit de penser, d’exposer ce que j’ai lu.”

la médecine des désirs(G. Durand).

 
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