Le jeune écrivain congolais Jephté Mbangala est en pleine tournée pour la présentation de son livre intitulé « Les codes secrets de Mamadou Ndala ». Publié il y a presque 3 mois, cet ouvrage fait déjà parler. Les premières dates de sa présentation dans le cadre de cette tournée ont été au Salon du livre africain de Paris, du 15 au 17 mars, et Jephté sera à Bruxelles les 30 et 31 mars, avant de revenir à Paris le 12 avril pour un café littérature autour ce livre.
« Les Codes secrets de Mamadou Ndala » fait son chemin en bonne et due forme et dynamise du même coup la carrière déjà fructueuse de cet écrivain congolais de talent qui ne produit que des fruits dignes de faire la fierté de son pays la RDC. Ce livre est une pièce de théâtre, loin d’être le résultat d’une plume de journaliste ou d’une enquête qui tend à révéler la vérité, c’est une fiction littéraire, en hommage à un homme dont la RDC a encore besoin.
En deux mois, un nombre important d’exemplaires ont déjà été vendus. Un accueil assez chaleureux auquel l’auteur ne s’attendait pas vraiment, confie-t-il à ACTUALITÉ.CD. Jephté Mbangala ne perd pas de vue de faire connaître son œuvre dans son pays ; des dates sont prévues pour la présentation du livre dans les universités de Kinshasa et en province, à partir du mois d’avril. Les détails sur les dates seront connus fin mars. Les discussions s’élargiront dans le sens d’un regard sur la situation sécuritaire à l’est de la RDC et sur Mamadou Ndala comme modèle de patriotisme.
Jephté Mbangala, 23 ans, est un écrivain congolais et étudiant en droit à l’Université de Kinshasa. Depuis l’assassinat de Mamadou Ndala, il est rempli d’un profond sentiment d’injustice envers celui dont il appréciait intensément le combat, l’abnégation et le patriotisme. Il l’a versé dans une pièce de théâtre qui plonge le lecteur dans un univers fictionnel mais avec l’idée de rendre hommage à un homme dont la République a encore besoin.
Le colonel Mamadou Mustafa Ndala a été tué dans une embuscade près de l’aéroport de Beni (Nord-Kivu), le 2 janvier 2014. De nombreuses zones d’ombre demeurent dans cette affaire. Jusqu’à ces jours, plusieurs sources évoquent la possibilité d’un règlement de comptes interne au sein de l’armée tandis que les voix officielles favorisaient la thèse de la responsabilité des combattants des ADF.
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Kuzamba Mbuangu
