“Les opinions de mes amis ne m’importent pas.” – .

Comment avez-vous imaginé reprendre votre quotidien ?

Je me projette toujours beaucoup et donc je réfléchis toujours avant d’agir. Il faut savoir que j’avais déjà pris certaines décisions et fait certaines concessions avant même d’aller à la commune. Si j’allais à la commune, je savais à quoi m’attendre. Je savais que je ferais le voyage. Je savais qu’il y avait 50/50 de chances que ça marche. J’avais déjà bien réfléchi à tout cela. Et au retour, je n’avais pas peur car je connaissais très bien les concessions que j’avais faites. J’avais déjà envisagé plusieurs solutions avec mes collègues car compte tenu de mon travail je ne peux pas abandonner mes patients du jour au lendemain.

Comment avez-vous géré la distance qui vous sépare de Jean-Philippe ?

Au début, quand j’ai su que c’était Somme-Leuze, j’ai failli tout arrêter. Je réagis toujours comme ça rapidement et ensuite je dois prendre du recul. J’ai décidé de continuer mais j’ai donc dû considérer toutes les possibilités. J’avais déjà pris certaines décisions mais donc la distance, même si je ne l’exprimais pas clairement, n’était plus un problème.

Comment s’est passé le premier trajet en voiture entre chez vous et chez Jean-Philippe ?

Nous sommes repartis confiants. Après c’est vrai que les conditions météo n’ont pas joué en notre faveur. C’était un peu compliqué pour la route que je ne connaissais pas, je ne savais pas où j’allais donc j’ai été un peu surpris. Après, quand on connaît un itinéraire, ça marche toujours mieux. Le retour est toujours plus rapide que l’aller. C’était un peu la peur de l’inconnu, comme dans toute situation je pense, c’est vraiment ça. Mais ensuite, ça s’estompe.

Vous êtes-vous senti compris et soutenu par Jean-Philippe lors de ce premier déplacement ?

J’avais un GPS, ce n’était pas ma voiture, il y avait des travaux et de mauvaises conditions météo. Il n’y avait rien en notre faveur. Pour lui, c’était une évidence, c’étaient des réactions un peu masculines du genre « oui, tu peux tourner par là ». J’ai besoin qu’on me dise « c’est le rond-point là, la troisième sortie ». C’est vrai qu’il était un peu plus distant, j’aurais aimé qu’il me soutienne un peu plus dans le chemin. Mais c’est moi qui ai décidé de conduire, sinon il aurait très bien pu le faire.

Qu’avez-vous pensé la première fois que vous êtes entré dans la maison de votre mari ?

J’étais heureux, je pensais qu’il avait une belle et grande maison. Mais je ne connais pas les lieux et je ne suis pas quelqu’un qui va s’imposer directement. Même avec n’importe quelle autre personne, je ne suis pas du genre à rentrer dans les placards, à m’installer sans qu’on me le demande. On voit que quand j’arrive chez lui, je lui demande si je peux entrer. C’est mon éducation, je ne m’autorise pas quelque chose si on ne me le propose pas.

Comment s’est passée la rencontre entre votre fille et les deux filles de Jean-Philippe ?

Nos enfants se sont rencontrés le jour du mariage. Et cela correspondait directement. Je ne savais même pas comment le voir car après la rencontre nous sommes allés à la séance photo. Nos filles ont été réunies et mes amis m’ont dit que c’était très beau mais le plus beau c’était la fusion entre nos filles qui ne se connaissaient pas. C’étaient vraiment des aimants.

Est-ce que cela a continué à votre retour en Belgique ?

Oui. Nous sommes rentrés du voyage et suite à cela ma fille a rencontré celles de Jean-Philippe dès que nous avons retrouvé la garde. Et dès que nous nous voyions et que nous avions nos filles, nous étions toujours cinq.

Comment imaginez-vous votre vie de famille recomposée ?

On voit tout de suite que ça marche entre les filles et avec nous, il est donc évident que vivre en famille de cinq ne sera pas un problème. Nous envisageons de vivre en famille de cinq personnes, mais concrètement, nous devons discuter : avec qui ? comment ? Nous devons également avertir les autres parents. Cela ne peut évidemment pas être fait immédiatement, en une semaine. Il faut toujours tenir compte du père de ma fille et de la mère des filles de Jean-Philippe. Mais c’est quelque chose que nous envisageons très rapidement, c’est une évidence.

Comment s’est passée la soirée lorsque vous avez invité vos amis et ceux de Jean-Philippe ?

J’étais super content parce que j’aime recevoir et avoir beaucoup de monde chez moi. Puis il y a eu les grands discours, les annonces. J’avais envie de faire découvrir mon entourage à mes amis, c’est pourquoi nous avons décidé de faire ce rendez-vous chez Jean-Philippe, pour leur montrer que je suis vraiment bien et qu’ils puissent être rassurés sur leurs inquiétudes. Et ça s’est très bien passé. Même les deux couples d’amis s’entendaient très bien.

 
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