un troisième chapitre qui a séduit les papivores

un troisième chapitre qui a séduit les papivores
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La salle du conseil municipal avait troqué des conseillers contre des écrivains ce samedi et dimanche. Romans, thrillers, fictions, bandes dessinées, livres jeunesse, mais aussi livres d’histoire : aucune catégorie n’a été oubliée, avec, nouveauté cette année, la possibilité de prendre gratuitement un livre supplémentaire dans le stock de la bibliothèque municipale. “On repart avec deux œuvres pour le prix d’une, sourit Isabelle Fokan, venue avec ses deux enfants de 8 et 12 ans. Je leur ai acheté un livre chacun et j’en ai reçu deux gratuits. Tout le monde est heureux comme ça. C’est la deuxième fois que nous venons et je trouve important d’inciter les jeunes à continuer de lire les versions papier. Je trouve que ça se perd un peu et même à l’école, on encourage moins la lecture. Mais je sais aussi que cela coûte de plus en plus cher. Je trouve donc intéressant de donner une seconde vie aux livres de bibliothèque pour inciter les gens à venir. L’occasion pour les accros à la lecture de s’offrir une quantité de livres à moindre coût.

Exister en tant qu’auteur local

Tout l’intérêt de ce rendez-vous de papivores est aussi de découvrir des auteurs belges. Ils étaient 58 ce week-end sur les bords de l’Ourthe. De quoi se mettre au courant avant d’aller parcourir les dernières nouveautés. Christian Janssen-Dederix fait partie des nouveaux visages. « C’est la première fois que je participe à ce spectacle et c’est très sympa, le public est au rendez-vous. Le contact est complètement différent et il y a un échange. En tant qu’écrivain, c’est surtout ce que je recherche. En librairie, on est souvent moins mis en avant, analyse le Verviétois. Nous accordons la priorité aux grands auteurs à succès. D’ailleurs, je vends plus dans les foires qu’en librairie.

Sans dire que le monde de l’édition est en mauvaise posture, il connaît néanmoins quelques chocs liés au prix du papier notamment. « C’est 40 % plus cher qu’il y a deux ans, note Michèle Hardenne, auteur d’Awans. Les coûts de transport et de livraison ont également énormément augmenté. C’est pourquoi je trouve intéressant de venir aux salons et foires. Je suis présent à Hamoir depuis le début et chaque année, je suis content de la fréquentation. Je vais principalement aux salons locaux car les grandes foires m’intéressent moins. Il n’y a pas de place pour les petits auteurs… »

Francis Cornet est également fidèle au poste. Le Hamoirien compte dix ouvrages à son actif qui plongent le lecteur au cœur du Condroz d’antan. « C’est pour moi une vocation tardive d’écrire. Même s’il s’agit toujours de fiction, il y a toujours une part de vérité tout au long de l’histoire. Et finalement, cela touche tous les âges. Ici, dans le salon, il y a des gens qui viennent de partout.

 
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