Les Gardiens de la révolution iraniens ont mené vendredi des exercices militaires dans le Golfe et dans le détroit stratégique d’Ormuz.
La télévision d’État a montré des bateaux rapides et des missiles terre-mer et sol-sol utilisés lors des manœuvres appelées Eqtedar en farsi, ou « puissance » en français. Lancées début janvier par les forces armées et les Gardiens de la révolution, elles doivent se poursuivre jusqu’à la mi-mars.
“Le message des exercices est la paix et l’amitié pour les pays voisins et que nous sommes nous-mêmes capables d’assurer la sécurité de cette région stratégique et sensible”, a déclaré le commandant naval des Gardiens, le contre-amiral Alireza Tangsiri, à la télévision d’État.
Trois îles stratégiques – Big Tunb, Small Tunb et Abu Musa – se trouvent dans le Golfe, près du détroit d’Ormuz, par lequel transite un cinquième de la production mondiale de pétrole.
Ils sont occupés par l’Iran et font l’objet d’un différend avec les Émirats arabes unis qui les revendiquent.
Contenu externe
Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible de collecter des données personnelles. Pour voir ce contenu vous devez autoriser la catégorie Infographie.
Accepter Plus d’informations
-« Faire face à toute invasion »
L’objectif des exercices est de pouvoir « faire face à toute invasion de forces venant de l’extérieur de la région. Et si l’ennemi veut menacer les intérêts de notre nation héroïque, il recevra certainement une réponse très forte», a-t-il ajouté.
Lors d’exercices précédents, les forces armées ont dévoilé un navire de reconnaissance avancé et mené des exercices axés sur la protection des installations nucléaires iraniennes dans l’ouest et le centre du pays.
Le président américain Donald Trump a déclaré jeudi qu’il espérait éviter des frappes contre des sites nucléaires iraniens, souhaitant un “accord” avec Téhéran, l’ennemi juré des Etats-Unis et d’Israël.
Les Occidentaux s’inquiètent des progrès du programme nucléaire iranien et accusent l’Iran de chercher à se doter d’une armée atomique, ce que la République islamique nie depuis des années.
AFP/AMI
Monde