(Londres) Londres a annoncé vendredi la signature d’un contrat de 9 milliards de livres (16 milliards de personnes) avec le fabricant de moteurs britanniques Rolls-Royce sur la fabrication de réacteurs nucléaires de ses sous-marins, dans son désir de maintenir «un dissuasion de force» en mer .
Publié hier à 19h06
Ce contrat sur huit ans, appelé «Unity», créera 1000 emplois au Royaume-Uni et en conservera 4 000 autres, assure dans un communiqué que le gouvernement a fait de la croissance l’une de ses priorités depuis son retour au pouvoir en juillet, mais a du mal à tenir ses promesses.
Il se rapporte aux «services de conception, de fabrication et d’assistance pour les réacteurs nucléaires qui équipent» des sous-marins britanniques.
Cet accord «confirme notre engagement envers la Royal Navy et la Nuclear Defence Company», a accueilli Steve Carlier, président des sous-marins de Rolls-Royce.
Le ministre de la Défense, John Healey, estime que c’est «une manifestation claire» de «l’engagement du Royaume-Uni à la dissuasion nucléaire», la «police d’assurance finale dans un monde de plus en plus dangereux».
-Londres se souvient dans son communiqué de presse conservant une «force de dissuasion en mer, 24 heures par jour, 365 jours par an», pour assurer «la protection des alliés du Royaume-Uni et de l’OTAN».
Les dirigeants des pays membres de l’UE, du Royaume-Uni et du secrétaire général de l’OTAN se réuniront le 3 février en Belgique pour une réunion exceptionnelle consacrée à la défense européenne, qui aura lieu deux semaines après l’entrée du pouvoir de Donald Trump à la Maison Blanche.
L’attitude de l’administration américaine sur le soutien occidental à l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie concerne fortement les Européens et l’OTAN.
Donald Trump exhorte également régulièrement les Européens à payer beaucoup plus s’ils veulent continuer à bénéficier de la protection américaine.
Le contrat avec Rolls-Royce intervient également après la signature en octobre d’un accord de défense présenté comme «historique» par le Royaume-Uni et l’Allemagne, renforçant leur coopération.