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Les miels dits aphrodisiaques sont particulièrement dangereux

État d’urgence à la frontière avec le Mexique, retrait de l’accord de Paris sur le climat et de l’OMS, grâces pour des centaines d’assaillants du Capitole: à peine inauguré comme président des Etats-Unis, Donald Trump a signé lundi une pluie de décrets à Washington.

Certaines de ces mesures spectaculaires peuvent néanmoins s’avérer difficiles à mettre en œuvre et promettent de fortes contestations judiciaires. Certains semblent même violer la Constitution américaine.

Offensive anti-immigration

Promise, la vaste offensive anti-immigration de Donald Trump a pris forme dès son discours d’investiture de midi. “Toutes les entrées illégales seront immédiatement stoppées et nous commencerons à renvoyer des millions et des millions d’étrangers criminels d’où ils viennent”, a insisté le président républicain.

“J’enverrai des troupes à la frontière sud pour repousser l’invasion désastreuse de notre pays.” Dans la soirée, il a signé le décret à la Maison Blanche déclarant l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique.

Donald Trump entend également s’en prendre au droit d’asile et au droit foncier. Premier effet concret dès lundi : la plateforme de demande d’asile lancée par l’ancien gouvernement a cessé de fonctionner. “Les rendez-vous existants ont été annulés”, indique le service sur son site en ligne.

Le climat et l’OMS

Le retrait des États-Unis de l’accord de Paris est en cours : Donald Trump l’a mis en scène en en faisant l’un de ses premiers décrets signés, sur un pupitre installé sur la scène même de la grande salle de Washington dans laquelle se sont rassemblés quelque 20 000 de ses partisans.

Cette mesure, émanant du deuxième pollueur mondial derrière la Chine, met en danger les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique. Il devrait être efficace d’ici un an. Les Etats-Unis avaient déjà brièvement quitté l’accord international lors du premier mandat du milliardaire américain, avant que l’ancien président américain Joe Biden ne marque leur retour.

Donald Trump, notoirement climato-sceptique, a également signé un décret déclarant « l’état d’urgence énergétique » pour relancer la production d’hydrocarbures aux États-Unis. « Nous forerons à tout prix », a-t-il répété, formule devenue l’un de ses slogans de campagne (« Nous forerons, bébé, forer »).

Autre décret surprise : le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « L’OMS nous a fraudés », a-t-il déclaré, affirmant que la contribution des États-Unis à l’organisation internationale est bien plus importante que celle de la Chine.

canal de Panama

“Nous allons reprendre” le canal de Panama, a déclaré le nouveau président. Construit par les États-Unis, son contrôle a été transféré au Panama en 1999, après un accord conclu en 1977. C’est « un cadeau insensé », a critiqué Donald Trump.

“Le but de notre accord et l’esprit de notre traité ont été totalement violés”, a-t-il déclaré. « Les navires américains sont sérieusement surchargés […] Et surtout, c’est la Chine qui exploite le canal de Panama, et nous ne l’avons pas cédé à la Chine.»

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“Le canal appartient et continuera d’appartenir au Panama”, a répondu le président panaméen José Raul Mulino.

Sur l’autre sujet territorial du moment, le Groenland, dont il souhaite prendre le contrôle, le président américain s’est dit “sûr que le Danemark s’habituera à l’idée” que les Etats-Unis “en ont besoin pour la sécurité internationale”.

Attaquants du Capitole

M. Trump a également gracié plus de 1 500 participants à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Pour les quatorze autres personnes condamnées, leur peine est commuée en peine de prison déjà purgée.

“Nous espérons qu’ils sortiront ce soir”, a déclaré Donald Trump. Les poursuites toujours en cours contre quelques centaines de personnes sont également annulées.

Droits de douane

“Nous imposerons des droits de douane et des taxes aux pays étrangers pour enrichir nos citoyens”, a promis le 47e président des États-Unis dans son discours d’investiture.

Dans la soirée, dans le Bureau Ovale, il a déclaré envisager “environ 25% sur le Mexique et le Canada”. A partir de quand ? « Le 1er février », a-t-il estimé. Les voisins les plus proches des États-Unis sont pourtant théoriquement protégés par un accord de libre-échange signé lors de son premier mandat.

Genre

Enfin, le milliardaire républicain veut « mettre fin au délire transgenre », un autre de ses engagements de campagne. “A partir d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des Etats-Unis sera de dire qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin”, définis à la naissance, a affirmé Donald Trump lundi lors de son investiture à Washington.

“Ces sexes ne peuvent pas être changés et sont ancrés dans une réalité fondamentale et incontestable”, ajoute un décret publié dans la soirée par la Maison Blanche, un texte qui doit être appliqué par toutes les agences fédérales.

« Les fonds fédéraux ne doivent pas être utilisés pour promouvoir une idéologie du genre », affirme le même décret, qui veut « restaurer la vérité biologique ». Un autre texte ordonne la fin de tous les programmes de diversité et d’inclusion au sein du gouvernement fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats/afp

 
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