C’est le moment de vérité à Gaza. La trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas doit entrer en vigueur à 8h30 heure locale (7h30 à Paris), dimanche 19 janvier, après 15 mois d’une guerre dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts, principalement dans le Territoire palestinien. . Mais le Premier ministre israélien a posé une dernière condition : avoir reçu au préalable la liste des otages libérés. Le Hamas a reconnu le retard et évoqué les difficultés “techniques”.
La première phase de l’accord conclu entre les belligérants prévoit une cessation des hostilités, ainsi que la libération étalée sur une période de six semaines de 33 otages détenus à Gaza et de près de 1 900 prisonniers palestiniens détenus par Israël. Suivez notre diffusion en direct.
Un cessez-le-feu temporaire et fragile. Benyamin Netanyahu l’a affirmé vendredi : Israël se réserve « le droit de reprendre la guerre » contre le Hamas à tout moment « avec le soutien des Etats-Unis ». “C’est un cessez-le-feu temporaire”a-t-il insisté dans un discours télévisé, menaçant de riposter “avec plus de force” en cas de reprise des hostilités.
Les Israéliennes libérées en premier ? Les libérations d’otages débuteront dimanche, a annoncé le gouvernement israélien, sans préciser leur nombre ni le moment de l’opération. Selon un responsable militaire, trois points d’accueil ont été installés à la frontière entre Israël et Gaza, d’où les prisonniers seront soignés par des médecins puis emmenés vers les hôpitaux. Selon des sources proches du Hamas, le premier groupe d’otages libérés sera composé de trois femmes israéliennes.
-Près d’une centaine de Palestiniens libérés dimanche ? Le ministère israélien de la Justice a désigné 95 détenus palestiniens à libérer dès le premier jour de la trêve. Il s’agit en majorité de femmes et de mineurs, arrêtés pour la plupart après le 7 octobre, qui pourront retrouver leur liberté après 16 heures (15 heures à Paris). Selon le ministère, le plus jeune de cette première liste a 16 ans.
Les habitants de Gaza attendent de rentrer chez eux. Dans la bande de Gaza, ravagée par l’armée israélienne, la grande majorité des quelque 2,4 millions d’habitants ont été déplacés au cours du conflit. « Tout le Monde se prépare à rentrer chez soi. »a assuré l’un d’eux, Youssef, à franceinfo, tout en reconnaissant son “peur d’y aller” et “pour voir les décombres” de son domicile dans la ville de Gaza.
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