Breaking news

au moins 155 violeurs auraient été discrètement libérés

au moins 155 violeurs auraient été discrètement libérés
au moins 155 violeurs auraient été discrètement libérés

Pendant plus de deux décennies, entre la fin des années 1980 et 2010, des réseaux pédophiles, composés principalement d’hommes pakistanais, ont opéré en toute impunité au Royaume-Uni, alors que les autorités ne parvenaient pas à prendre la mesure de l’ampleur de la crise. Ces gangs exploitaient sexuellement des milliers de jeunes filles, pour la plupart blanches et ouvrières, dans une quarantaine de villes anglaises. Rien qu’à Rotherham, environ 1 500 filles mineures ont été violées, droguées et exploitées. Ces révélations continuent de provoquer un scandale dans l’opinion publique britannique et au-delà, exacerbé par des controverses politiques et juridiques. Le retour dans leurs villes d’origine de plusieurs criminels condamnés alimente l’indignation, comme l’expliquait vendredi 11 janvier Courrier quotidien.

Dans le détail, au moins 155 des 396 criminels condamnés ont déjà été libérés. Par exemple, Qari Abdul Rauf, chef du gang Rochdale, a été libéré il y a près de dix ans, a révélé la presse locale. Il n’a pas été expulsé vers le Pakistan comme l’avait recommandé un juge et il marche désormais. » à travers les rues de Rochdale comme s’il possédait la ville », déplore une victime du Courrier quotidien.

Le reste après cette annonce

Des manquements graves

Des restrictions ont été imposées à certains de ces criminels à leur sortie de prison, comme Banaras Hussain, à qui il a été interdit de retourner à Rotherham. Pourtant, de nombreux autres, comme Azeem Subhani à Halifax et Mohammed Liaqat à Derby, sont retournés vivre dans les villes où leurs crimes ont eu lieu. Une épreuve traumatisante pour les victimes, qui pointent les failles du système et la fragilité de ces interdictions, qui font craindre des violations et des récidives.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV le projecteur compact qui voit grand
NEXT « Ma mère est de retour » : Nahid Taghavi a été libéré