Par Le Figaro avec AFP
Publié
10 janvier à 20h52,
mis à jour 10 janvier à 21h55
Au lendemain du retour en France d’un influenceur algérien, le ministre des Affaires étrangères s’est dit « stupéfait » que les autorités algériennes aient « refusé de reprendre un de leurs ressortissants ».
La France n’aura pas “pas d’autre choix que de riposter” et “Les Algériens poursuivent cette posture d’escalade”a déclaré vendredi le ministre français des Affaires étrangères, tandis qu’un influenceur algérien expulsé jeudi vers l’Algérie a été renvoyé en France.
Parmi “les leviers que l’on pourrait actionner” apparaître “visas (…), aide au développement” ou même «un certain nombre d’autres sujets de coopération»a détaillé Jean-Noël Barrot sur la chaîne privée LCIse disant “étourdi” que les autorités algériennes ont “refusé de reprendre un de leurs ressortissants”dont le fichier est maintenant « judiciarisé » En France.
Trois Algériens et un Franco-Algérien ont été récemment arrêtés pour avoir publié en ligne des contenus haineux contre la France, incitant notamment à « Brûler vif, tuer et violer »tout en appelant à des actes violents, souvent contre des opposants au régime algérien.
“Doualemn”, un influenceur de 59 ans, a été arrêté à Montpellier dans le sud de la France, après une vidéo controversée sur TikToK puis mis dans un avion jeudi après-midi pour l’Algérie d’où il a été renvoyé en France le soir même, l’Algérie ayant “inadmissible”selon le ministère de l’Intérieur.
Alors que le président français Emmanuel Macron avait entamé en 2022 une “rapprochement” avec l’Algérie « la question du passé colonial »les sujets de tension se sont accumulés entre les deux pays, partenaires sur le plan économique et sécuritaire.