La Turquie voisine considère les YPG comme une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), sa bête noire, et mène régulièrement des frappes contre les combattants kurdes en Syrie et en Irak.
Dans un communiqué, les FDS affirment avoir repoussé « toutes les attaques de mercenaires turcs soutenus par des drones et des avions turcs ».
À quand des élections en Syrie avec le nouveau dirigeant Ahmad al-Chareh ? « Cela pourrait prendre quatre ans »
Les factions pro-turques ont repris leurs attaques contre les FDS en Syrie, au moment même où une coalition de groupes rebelles dirigée par des islamistes radicaux lançait le 27 novembre une offensive contre les forces du président Bachar al-Assad, chassé du pouvoir onze jours plus tard.
Des groupes pro-turcs ont pris les villes de Manbij et Tal Rifaat, au nord de la province d’Alep, aux FDS.
Et les combats se poursuivent depuis, avec de lourdes pertes humaines.
Selon M. Abdel Rahmane, l’objectif des pro-Turcs est de prendre ensuite les villes de Kobani et Tabaqa, puis celle de Raqqa et à terme chasser les FDS des territoires sous leur contrôle.
Les FDS contrôlent de vastes zones du nord-est et une partie de la province de Deir Ezzor (est), où les Kurdes ont installé une administration autonome après le retrait des forces du pouvoir au début de la guerre civile en Syrie en 2011.
Le nouveau dirigeant syrien, chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), Ahmad al-Chareh, a déclaré que les FDS devraient être intégrées dans la future armée syrienne.
Le groupe HTS a dirigé la coalition de groupes rebelles qui a annoncé le 8 décembre, après son entrée à Damas, la chute de Bachar al-Assad qui a fui vers Moscou. Cette coalition contrôle la majeure partie de la Syrie.