Après la Suède, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique depuis cet été, c’est au tour de la France de détecter un cas d’un nouveau variant Mpox, clade 1b. “sur le territoire national, en Bretagne”a indiqué, lundi 6 janvier, le ministère de la Santé. La femme testée positive a été diagnostiquée au CHU de Rennes, selon le journal local Ouest de la France. Elle “ça irait bien”affirme le quotidien sans citer de source. Cette maladie se caractérise par des lésions cutanées, telles que des pustules, une forte fièvre et des douleurs musculaires.
“Le cas signalé concerne une personne qui n’a pas voyagé en Afrique centrale, zone dans laquelle les différents clades du virus Mpox circulent activement depuis plusieurs mois, dont le clade 1b”, précise le communiqué. “Cette personne a cependant été en contact avec deux personnes revenant de Centrafrique, des investigations sont en cours pour retrouver l’origine de la contamination et identifier toutes les personnes contacts”, ajoute-t-il.
Un cas détecté « grâce au système de surveillance en place »
« La survenance de ce cas en France a été rapidement détectée grâce au système de surveillance mis en place. » explique le ministère, rappelant que « des cas sporadiques, liés à des pays à circulation virale plus intense, peuvent survenir ».
Par ailleurs, Santé Publique France avait relevé 215 cas de Mpox, tous dus au clade 2b, en 2024, avec une moyenne de 3 cas déclarés par semaine en fin d’année. Les autorités sanitaires rappellent l’importance de la vaccination pour les populations à risque – notamment les hommes ayant des relations homosexuelles avec des partenaires multiples, ou les professionnel(le)s du sexe – et comme mesure réactive pour les cas contacts. Les personnes ayant des liens étroits avec les pays d’Afrique centrale où le virus Mpox circule activement peuvent également se faire vacciner, indiquent en outre les autorités.
16 700 personnes contaminées en RDC
Si c’est en 1958 au Danemark que le virus a été découvert chez des singes de laboratoire, un premier cas humain a été détecté pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970. La maladie est longtemps restée cantonnée à une dizaine. des pays africains. Mais en 2022, il commence à s’étendre au reste du monde, y compris dans des pays où il n’avait jamais circulé. Le virus s’est ensuite propagé dans 75 pays, infectant 97 000 personnes et causant plus de 500 décès. la mort.
C’est cette année-là que Monkeypox (ou « variole du singe ») est rebaptisée Mpox : une initiative rare de la part de l’OMS (organisation mondiale de la santé) pour contrer les propos stigmatisants et racistes tenus sur les réseaux sociaux. social, ciblant les populations africaines, les plus touchées depuis le début de l’épidémie, et la communauté homosexuelle en raison du nombre d’hommes contaminés sexuellement. Cependant, de nombreux autres groupes sont concernés.
Ainsi, deux épidémies concomitantes font rage. L’une d’entre elles est causée par le clade 1 en Afrique centrale et touche principalement les enfants. Le nouveau variant, clade 1b, frappe les adultes dans une autre région, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), et dans les pays voisins. La létalité de ce nouveau variant est encore plus élevée (3 à 5 %) et sa transmissibilité accrue.
Et c’est la RDC qui est la plus touchée. Sur les 18 000 personnes infectées dans le monde en 2024, 16 700 se trouvaient dans ce pays. En novembre 2024, l’OMS a décidé de maintenir son niveau d’alerte le plus élevé face à l’épidémie, en raison de l’augmentation des cas et des pays concernés.
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