L’Iran n’a « pas d’auxiliaires » et « n’en a pas besoin », déclare l’ayatollah Khamenei

L’Iran n’a « pas d’auxiliaires » et « n’en a pas besoin », déclare l’ayatollah Khamenei
L’Iran n’a « pas d’auxiliaires » et « n’en a pas besoin », déclare l’ayatollah Khamenei

Les alliés de Téhéran se battent pour leurs convictions, « et non par procuration pour l’Iran », a déclaré dimanche le guide suprême.

L’Iran “n’a pas” d’auxiliaires au Moyen-Orient et n’en possède aucun “pas besoin”L’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême iranien, l’a déclaré ce dimanche 22 décembre, deux semaines après la chute en Syrie d’un allié de longue date, le président déchu Bachar al-Assad.

La Syrie joue depuis longtemps un rôle stratégique dans “l’axe de la résistance” de Téhéran, une alliance informelle qui regroupe des groupes armés autour de l’Iran unis dans leur opposition à Israël. Il comprend le Hezbollah au Liban, le Hamas à Gaza, les milices chiites en Irak et les rebelles Houthis au Yémen. La Syrie de Bachar al-Assad constitue un maillon essentiel dans ce contexte. « axe de résistance » anti-israélien.

Les alliés de Téhéran ne combattent pas « par procuration »

“Ils (les Américains, NDLR) n’arrêtent pas de dire que la République islamique a perdu ses forces auxiliaires” avec la chute d’Assad en Syrie, a souligné l’ayatollah Ali Khamenei. “C’est une erreur”a déclaré le dirigeant iranien, au pouvoir depuis 1989, devant un public à Téhéran. « La République islamique n’a pas de force auxiliaire » au Moyen-Orient, a-t-il déclaré, ajoutant que les alliés de Téhéran se battent pour leurs convictions, “pas par procuration pour l’Iran”.

L’Iran a investi politiquement, financièrement mais aussi militairement en Syrie sous Bachar al-Assad, avec l’envoi de ce que Téhéran a présenté comme « conseillers » soldats pour soutenir son armée et lutter contre le jihadisme de l’État islamique (EI).

HTS, un revers pour l’Iran

La prise du pouvoir en Syrie, par une coalition dominée par les islamistes radicaux du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), est perçue comme un revers pour l’Iran, au moment où son allié le Hezbollah sort affaibli d’une guerre en Syrie. Liban contre Israël. Ali Khamenei a dit qu’il avait prédit « l’émergence d’un groupe fort et honorable » en Syrie, affirmant que la jeunesse “n’a rien à perdre”.

Il n’est pas clair si ses remarques impliquent un renversement de la coalition en Syrie, qui a mis fin à un demi-siècle de règne de la famille Assad.

Le guide suprême iranien, qui a le dernier mot sur toutes les décisions stratégiques, a également accusé les États-Unis, l’ennemi juré de Téhéran, de chercher à semer le chaos en Iran. « La nation iranienne piétinera quiconque accepte le rôle de mercenaire pour l’Amérique à cet égard »a assuré Ali Khamenei.

Monde

 
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