Après les Bouches-du-Rhône, Dimitri Payet est le nouveau parrain de la Banque Alimentaire des Mascareignes. Il espère utiliser sa popularité pour récolter un maximum de dons pour l’association pleinement mobilisée pour Mayotte en envoyant des denrées alimentaires à l’archipel dévasté par le passage du cyclone Chido.
La chaîne de solidarité continue d’aider les victimes mahoraises suite au passage du cyclone Chido. Le footballeur réunionnais Dimitri Payet apporte également son soutien. Il s’engage auprès de la Banque Alimentaire en devenant son nouveau parrain.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Cyclone Chido : le footballeur Dimitri Payet soutient Mayotte avec la banque alimentaire
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©Réunion 1ère
L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille est également touché par l’ampleur des dégâts subis par Mayotte. Dimitri Payet vient de faire un don financier à la Banque Alimentaire des Mascareignes.
Il entend soutenir l’association sur le long terme. A terme, l’objectif est d’envoyer deux conteneurs par mois, soit 50 palettes seulement par bateau.
Ce sont nos voisins. Je pense qu’on a tous dans notre entourage un Mahorais qu’on connaît, avec qui on a grandi. Nous, Réunionnais, sommes également bien placés pour savoir que des catastrophes comme le cyclone peuvent nous arriver aussi. Mayotte doit être relevée. Je voulais aller à Mayotte, mais pour des raisons de santé, cela n’a pas été possible.
Dimitri Payet, footballeur international de La Réunion – Vasco da Gama, Brésil
Alors, comment s’organise cette solidarité depuis La Réunion ? Dans l’entrepôt de la Banque Alimentaire de 600 mètres carrés situé à Saline-les-Hauts, 50 tonnes de fret alimentaire sec partiront demain par bateau vers Mayotte. Soit l’équivalent de 69 palettes, collectées grâce aux dons de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution.
« Nous travaillons en partenariat avec les 24 CCAS de La Réunion. Nous centraliserons les dons”expliquerBruno Prochasson, president of the Banque Alimentaire des Mascareignes.
Mais des problèmes logistiques surviennent. La Banque Alimentaire n’a pas encore de siège sur l’Île aux Parfums.
La difficulté à Mayotte est en effet de savoir comment organiser la distribution et surtout comment diriger les produits vers les personnes qui en ont le plus besoin. Pour cela, il faut bien connaître le territoire. Il faut avoir sur place des bénévoles qui sont en contact permanent avec la population. Mais pour l’instant, ce n’est pas le cas de la Banque Alimentaire.
Bruno Prochasson, président de la Banque Alimentaire des Mascareignes
Pour pérenniser l’acheminement de ces denrées vers Mayotte, la Banque Alimentaire lance un appel aux dons financiers à tous les particuliers via son site internet. Face à l’élan de solidarité, les autorités organisent également des collectes de dons à La Réunion.
« Nous avons des besoins puisque, en effet, nous allons envoyer près de 70 palettes de denrées alimentaires à Mayotte. Ce stock devra être reconstitué rapidement »says Laurie-Anne Espérance, director of the Banque Alimentaire des Mascareignes.
Faute de place et face à l’augmentation des bénéficiaires, de près de 10 % de plus chaque année, la Banque Alimentaire de La Réunion a demandé à la mairie de Saint-Paul un 4ème entrepôt d’au moins 1 000 mètres carrés de stockage.