Une tablette gravée des Dix Commandements vendue 5 millions de dollars aux enchères à New York

Cette tablette, présentée comme la plus ancienne au gravée des Dix Commandements, remonterait à une période comprise entre l’an 300 et l’an 800, selon la maison de ventes Sotheby’s.

Publié le 18/12/2024 23:57

Mis à jour le 19/12/2024 07:47

- de lecture : 2min

La tablette de marbre gravée des Dix Commandements et vendue aux enchères le 9 décembre 2024 chez Sotheby’s à New York, aux États-Unis. (SPENCER PLATT / GETTY IMAGES AMÉRIQUE DU NORD)

Une tablette de marbre présentée par Sotheby’s comme la plus ancienne au monde gravée des Dix Commandements a été vendue pour plus de 5 millions de dollars (4,83 millions d’euros) mercredi 18 décembre, a annoncé la maison de ventes à New York. York. Après une bataille de plusieurs minutes au siège de l’entreprise, l’objet de 52 kilos, dont Sotheby’s estime qu’il date d’une période comprise entre 300 et 800, pendant la période romaine byzantine, a été vendu pour 4,2 millions de dollars. , soit plus de 5 millions de dollars, frais compris. Sotheby’s l’avait estimé entre 1 et 2 millions de dollars.

Découverte en 1913 lors de fouilles pour la construction d’un chemin de fer sur l’actuel territoire d’Israël, la tablette porte l’inscription, en alphabet paléo-hébreu, de versets de neuf des dix commandements qui figurent dans la Bible et la Torah. « La personne qui l’a déterré n’a pas réalisé son importance et l’a emporté chez lui pour l’utiliser comme pavé. Il y est resté une trentaine d’années, jusqu’à ce qu’un archéologue vivant en Israël, le Dr Jacob Kaplan, reconnaisse son importance et l’achète.a expliqué à l’AFP Sharon Liberman Mintz, spécialiste des textes juifs chez Sotheby’s New York, lors d’une présentation de l’objet début décembre.

La pierre est ensuite passée par le Musée de la Torah de Brooklyn, puis a été achetée par un collectionneur privé, son dernier propriétaire avant la vente. Selon le spécialiste de Sotheby’s, « il n’existe aucune autre pierre de ce type en mains privées (…) toutes les autres pièces sont de petits fragments » et se trouvent dans les musées. D’autres experts cités par le New York Times appelé, avant la vente, à la prudence compte tenu de la difficulté d’authentifier un tel objet. « Les objets de cette région regorgent de contrefaçons »a déclaré le directeur de recherche au Penn Cultural Heritage Center de Philadelphie, Brian Daniels, tout en estimant que cette plaque pourrait être “authentique”.

Dans son communiqué annonçant le résultat de la vente, Sotheby’s précise que «Cet objet historique a été étudié par les plus grands spécialistes du domaine et cité dans de nombreux articles et ouvrages scientifiques, dont le plus récent a été publié au début de cette année.»

Monde

 
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