Lundi, le républicain avait déjà porté plainte contre un quotidien et un sondeur qui l’avaient donné perdant dans l’Iowa avant la présidentielle, une procédure qui alimentait les craintes d’une guerre ouverte contre les médias.
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Il a également nommé un loyaliste à la tête de la police fédérale, le FBI. En 2023, Kash Patel assurait qu’en tant que directeur du FBI, les agences de police « s’en prendraient » aux journalistes ainsi qu’à certains responsables de l’administration Biden.
Liz Cheney est devenue depuis plusieurs années la voix des anti-Trump au sein du camp républicain, mais a perdu son siège au Congrès en 2022 au profit d’un trumpiste. La fille de l’ancien vice-président Dick Cheney a récemment fait campagne aux côtés de Kamala Harris, la candidate démocrate à l’élection présidentielle de novembre.
« Travail bien fait »
Lorsque les Républicains ont retrouvé la majorité à la chambre basse du Congrès en 2022, une poignée d’élus trumpistes ont mis en place une sous-commission chargée d’enquêter sur « les échecs et la politisation de la commission du 6 janvier ».
Une manière de rendre la pareille aux démocrates à l’égard de cette commission – dont Liz Cheney était vice-présidente – qui a damné Donald Trump pour son rôle dans l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021.
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Le rapport publié mardi par cette sous-commission accuse l’ancien élu républicain de subornation de témoin, pour avoir, selon eux, été de connivence avec un ancien responsable de l’administration Trump qui avait témoigné contre le républicain devant la commission du 6-janvier.
Liz Cheney a ensuite défendu son travail, qualifiant le rapport des élus trumpistes d’« attaque sournoise et lâche contre la vérité ».
“Le 6 janvier a montré le vrai visage de Donald Trump, celui d’un homme cruel et vindicatif”, a-t-elle écrit dans un communiqué sur le réseau social Bluesky.
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Dans sa publication sur Truth Social mercredi, Donald Trump a remercié le chef républicain élu de la sous-commission, Barry Loudermilk, « pour un travail bien fait ».
Plusieurs médias américains rapportaient récemment que Joe Biden envisageait d’utiliser ses prérogatives présidentielles pour gracier plusieurs élus et hauts responsables américains menacés de poursuites par le camp républicain une fois Donald Trump revenu à la Maison Blanche.
Des grâces préventives avant la fin du mandat du président démocrate dont Liz Cheney pourrait notamment bénéficier, selon Politico.
