Juste avant Noël, c’est devenu une véritable tendance sur les réseaux sociaux. Les lutins farceurs en montrent de toutes les couleurs aux enfants du monde entier. Au Luxembourg aussi, les bêtises et les plaisanteries se multiplient aux quatre coins du pays.
Originaire d’Ell, à l’ouest du Grand-Duché, Léo, 5 ans, nous raconte comment il vit avec les petits lutins. « Une fois, ils sont entrés dans notre cuisine et ont mis plein d’autocollants sur les armoires. Et parfois, ils viennent même dans ma chambre. Ils ont aussi mis des dégâts dans le frigo en mangeant nos yaourts. Mon petit frère de deux ans, Tom, l’apprécie aussi beaucoup.
Mère de deux enfants, Julie s’éclate chaque année. «Je trouve ça tellement amusant de les voir se réveiller avec les lutins farceurs», nous explique-t-elle. « Cela les motive surtout à se lever et à sortir du lit. Et ils sont toujours très heureux de découvrir tout ça.
Comme le veut désormais la tradition, l’arrivée des lutins farceurs a lieu dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre, il faut donc tenir le coup et avoir des idées jusqu’à Noël. « Je prépare tout durant le mois de novembre avec une liste pour chaque jour pour ne rien oublier », souligne Julie. « J’achète le matériel nécessaire et chaque soir, je prépare tout pour le lendemain. C’est un vrai travail de préparation et quand les enfants se lèvent trop tôt, il faut trouver une diversion. Ils ne m’ont pas encore surpris, mais presque, alors j’éteins rapidement la lumière.
Pour Léo, chaque matin, une nouvelle surprise l’attend. «Les deux lutins, m’a expliqué maman, s’appelaient Elfie et Slip», explique-t-il. « Le jour, ils dorment dans leur petit box puis ils se réveillent la nuit. Je ne sais pas si c’est le Père Noël qui leur donne des idées pour faire de nouvelles choses chaque jour. Une fois, les elfes ont mis beaucoup de cacao dans les toilettes et je m’en souviens. Une autre fois, Spider-Man est venu les capturer dans une toile d’araignée et ils ont été rattrapés par des super-héros.
« L’inspiration m’est venue des réseaux sociaux, et maintenant, petit à petit, je vois tous mes amis s’y mettre », sourit Julie. « Chaque matin, je regarde leurs stories et ça me fait beaucoup rire. On se défie et c’est vraiment amusant. Nous essayons d’être créatifs et de faire mieux à chaque fois. La meilleure récompense est de voir les enfants chercher les elfes et courir partout.
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