2024 sera l’année la plus chaude de l’histoire

2024 sera l’année la plus chaude de l’histoire
2024 sera l’année la plus chaude de l’histoire

Publié le 10 décembre 2024 à 17h10

Inutile d’attendre le 31 décembre, les experts sont désormais certains que 2024 dépassera les records de 2023. Explications.


Niveau élevé de certitude

Selon l’Institut européen Copernic, le mois de novembre 2024 a été le deuxième plus chaud de l’histoire. Les experts en sont désormais certains : 2024 sera la première année au-delà de la barre des 1,5°C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle. Cet écart correspond à la limite la plus ambitieuse de l’accord de Paris de 2015, qui vise à contenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C. A noter que l’accord fait référence à des tendances de long terme, il faudra donc observer l’écart moyen sur au moins 20 ans pour considérer que la limite est franchie. Mais la tendance n’indique pas une diminution de l’écart, bien au contraire.

Un mois chargé

Novembre 2024 a été marqué par des typhons dévastateurs en Asie, des sécheresses historiques en Afrique australe et même en Amazonie, et des tempêtes tropicales tardives dans l’Atlantique. Sara a notamment laissé plus de 1 000 mm de pluie dans certaines régions du Honduras. À l’échelle mondiale, le mois a été 1,62°C plus chaud qu’un mois de novembre normal dans les jours précédant la combustion du pétrole et du gaz. Ce mois est le 16e sur les 17 derniers à enregistrer une anomalie de plus de 1,5°C par rapport à la période 1850-1900, selon Copernic.

Ce n’est pas la faute d’El Niño

En 2023, le phénomène El Niño a accentué la hausse des températures mondiales du mois de novembre jusqu’à un niveau record. Mais pas d’El Niño en novembre 2024, et nous venons de vivre un mois de novembre presque aussi chaud. Une telle anomalie de température serait-elle devenue la nouvelle norme ?

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Point de bascule ?

Il sera intéressant d’observer la tendance pour l’année 2025. Les observations de la zone de glace de l’Antarctique ne présagent rien de bon. La glace marine a récemment atteint des niveaux historiquement bas. Toujours selon Copernicus, l’étendue des glaces de l’Antarctique en novembre était inférieure de 10 % à la moyenne.

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Avec la collaboration de Kevin Cloutier, météorologue.

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Monde

 
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